André Henri COQUILLET

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Général

Naissance
28 avril 1908 à Cernoy-en-Berry - Loiret - France
Décès
3 août 1944 à Saint-Firmin-sur-Loire - Loiret - France

Histoire

Métier avant arrestation
Coiffeur
Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • FFI
  • Maquis de Saint-Hilaire-sur-Puiseaux
  • Réseau Etienne Leblanc
  • SOE F
Arrestation
03/08/1944 à Château de Bellevue, Nogent-sur-Vernisson

Biographie

André Coquillet est le fils d’Henri Coquillet de Marie-Adelphine Ragu. Son père est mobilisé en 1914 au sein du 282ème régiment d’infanterie et décède le 23 janvier 1915 à l’hôpital militaire n°12 d’Issy-les-Moulineaux. André et sa sœur Olga, née en 1905, deviennent alors Pupille de la Nation. Sa mère se remarie deux fois, en 1921 et en 1925. André Coquillet épouse Simonne Hermance Eugénie Foucher le 6 mars 1933 à Beaune-la-Rolande. Il exerce la profession de coiffeur à Montargis.
Il côtoie la Résistance dès 1943 et fonde un petit maquis sur le territoire de Saint-Hilaire-sur-Puiseaux. Son groupe fusionne en 1944 avec celui de Briare et le centre de commandement s’installe au château de Bellevue sur la commune de Nogent-sur-Vernisson. Pierre Charié est présent le 19 juillet à ce maquis et promet des parachutages et des fonds qu’il avance par une somme de 40 000 francs. André Coquillet entre en conflit avec le groupe de résistants de Montargis de Fernand Bourgeois à propos d’Annick Boucher qu’André Coquillet suspecte de trahison. L’arrestation de l’opératrice-radio du réseau SOE F HISTORIAN, Lilian Rolfe le 31 juillet 1944 à Nargis permet aux allemands de mettre la main sur le code annonçant un parachutage d’armes à Dammarie-sur-Loing au profit du groupe de résistants de René Corjon et d’André Coquillet. Les deux hommes, en attente de nouvelles sur ce parachutage, sont arrêtés par les hommes du SIPO/SD d’Orléans au château de Bellevue le 3 août 1944 dans la matinée alors que la zone est cernée par des soldats du 1010ème régiment de sécurité de la Wehrmacht. Ils sont torturés en présence des agents Pierre Lussac, Guy Eymard et René Holzinger. Il est transporté avec d’autres prisonniers au château des Praslins à Nogent-sur-Vernisson, puis à Saint-Firmin-sur-Loire et est exécuté au bord d’un chemin d’une rafale d’arme automatique.
Une stèle est érigée à Saint-Firmin-sur-Loire sur le lieu de son exécution et une rue de Montargis porte son nom. Son souvenir est rappelé par une plaque au 4 rue Jean Jaurès à Montargis.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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