André Joseph Lucien Marie STUDLER
Général

- Alias
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- Sylvain
- Naissance
- 11 mars 1912 à Reims - Marne - France
- Décès
- 2 mai 1998 à Le Foeil - Côtes-d'Armor - France
- Distinctions
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- Distinguished Service Cross
Histoire
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
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- Office of Strategic Services
- SOE F
- Réseau Etienne Leblanc
- Arrestation
- 07/08/1944 à Nibelle
Biographie
En 1939, André Studler travaille dans une distillerie aux Etats-Unis. Franco-américain, il s’engage dans l’OSS et atteint le grade de Second Lieutenant. Il est détaché auprès du SOE britannique, section F, pour intégrer le réseau Historian actif dans le Loiret. Son supérieur, le capitaine Wilkinson, alias Étienne Marchand, est parachuté le 5 avril 1944 dans la région d’Orléans. André Studler est déposé par un Lysander dans la nuit du 5 au 6 avril 1944 entre Tours et d’Azay-le-Cher. Ce vol, code Umpire, effectué par le 161ème Squadron de la RAF, dépose également Lilian Rolfe, alias Nadine, radio du groupe.
André Studler transite ensuite par Châteauroux, puis retrouve Lilian Rolfe. Il loge chez Pierre Flamery à Nibelle et réceptionne des parachutages d’armes. Il transporte et actionne la balise Eureka afin de correctement recevoir les parachutages. Il participe à 11 parachutages d’armes, puis mène des actions de sabotage, notamment au pont des Beignets à Sury-aux-Bois les 23 juin et 14 juillet 1944. Le capitaine Wilkinson ayant été arrêté, André Studler suit les ordres de son adjoint, Pierre Charié, alias Etienne Leblanc. Il réceptionne les parachutages des SAS britanniques à la mi-juin 1944 à Vitry-aux-Loges. Il enseigne aux résistants locaux le maniement des armes, notamment au Maquis de Nibelle, qui forme son groupe le plus actif. Il divise ce maquis en plusieurs sections et travaille en collaboration avec le Maquis de Chambon-la-Forêt, qui héberge le camp des SAS, Pierre Charié et Paul Gramond. Il entend, sans y participer, les combats de Chambon-la-Forêt du 6 août 1944. Il est fait prisonnier le 7 août 1944 avec Jean Goget lors du bouclage de Nibelle par le 1010ème régiment de sécurité de la Wehrmacht. Envoyé à la Gestapo d’Orléans, il parvient à s’évader le soir-même et à revenir vers Nibelle grâce à des sympathisants de la Résistance.
Sa mission dans le Loiret s’achève en octobre 1944. Après-guerre, il travaille dans l’industrie avicole.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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