André René CHARTIER

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Général

Alias
  • Léon
  • Victor
Naissance
9 mai 1908 à Tours - Indre-et-Loire - France
Décès
8 octobre 1943 à Saint-Jean-de-la-Ruelle - Loiret - France

Histoire

Métier avant arrestation
Ebéniste
Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • FTPF
  • Groupe Chanzy
Arrestation
00/00/1943 à Dordives
Motif d'arrestation
Trahison d'Albert Méresse

Biographie

André Chartier est le fils de de Georges et de Renée Foucher. Il est père de trois enfants, qu’il a eu avec Jeanne Pied.
André Chartier vient de Saint-Symphorien. Il rejoint les Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.) du groupe Chanzy, dans la section d’Orléans. Du 2 décembre 1942 à avril 1943, il opère comme agent de liaison avec la Nièvre puis comme agent interrégional.
André Chartier participe à des opérations de sabotage, notamment celle de la ligne de chemin de fer Orléans-Vierzon. Il participe à cette opération avec Martin, Chevrin, Rivière et Lerouge. Leur but est de saboter pour que les trains de munition allemand ne puissent pas passer. Le premier train passe sans dégât, c’est un échec. Ils recommencent et arrivent à bloquer les autres. Le 8 juin 1943, avec Fernand Beaupin et Gérard Lagier, il participe à une opération de sabotage sur le canal de Briare, utilisé par la Wehrmacht pour acheminer du matériel de guerre. Un engin explosif à retardement est placé contre une porte du canal mais le marinier d’une péniche aperçoit la boîte suspecte et décide d’alerter les Allemands. Ces derniers font appel à des artificiers français pour la désamorcer. André Chartier décide de recommencer l’opération seul. En plein jour, à bicyclette, il passe le long du canal avec une valise remplie d’explosifs de manière à ce qu’elle explose dans l’eau, André Chartier la dépose sur le bord et repart. La valise explose et le canal fuit : succès.
Suite à sa trahison, Albert Méresse dénonce André Chartier à la police et lui tend un piège. Il l’arrête à Dordives alors qu’André Chartier vient chercher des volontaires et leur donner les papiers nécessaires. André Chartier s’était rendu chez M. Girard et avait rendez-vous avec Albert Meresse. Ce dernier ne veut pas des armes qu’il lui propose. André Chartier repart avec une grenade et un revolver. Il est arrêté dès la sortie de la maison.
Le tribunal de la Feldkommandantur 589 le condamne à mort le 1er octobre 1943. André Chartier est fusillé le 08 octobre 1943 avec 16 autres camarades au champ de tir des Groues à Saint-Jean-de-la-Ruelle (45). Le préfet régional, J. F. Bussière, essaie de défendre les intérêts du groupe, sans succès. Il est enterré à la va-vite par les Allemands dans le cimetière de Saran. Il est placé dans la tombe n°7. Son corps est relevé plus tard par sa famille.
Mort pour la France.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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