Auguste BOUSSOGNE

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Général

Alias
  • Valgue
Naissance
5 janvier 1890 à Glandon - Haute-Vienne - France
Décès
14 août 1944 à Vieilles-Maisons-sur-Joudry - Loiret - France
Distinctions
  • Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur
  • Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite
  • Médaille Militaire
  • Médaille de la Résistance Française
  • Croix de Guerre 1914-1918
  • Croix de Guerre 1939-1945

Histoire

Métier avant arrestation
Garde forestier
Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • Réseau Alliance
  • Réseau Etienne Leblanc
  • FFI

Biographie

Auguste Boussogne achève son service militaire lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Blessé dès le début des combats, il est fait prisonnier et interné au camp de Tempelhof en Allemagne où il reste 50 mois jusqu’à sa libération en janvier 1919. Il poursuit une carrière dans l’armée en intégrant le 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens avec lequel il participe à la pacification du sud marocain. De retour en France en 1927, il quitte l’armée et entre au service des Eaux et Forêts. Il est d’abord affecté à Vitry-aux-Loges puis aux Bordes avant de devenir garde forestier en 1933 à l’étang des Bois sur la commune de Vieilles-Maisons-sur-Joudry.
Au printemps 1942, il rencontre en forêt Jean Fontaine, dit Lynx, du réseau Alliance, qui recherche des terrains de parachutage. Auguste Boussogne lui apporte son aide et intègre ainsi ce réseau en tant qu’agent P2. Il commence alors à recruter des complicités locales pour l’aider dans son travail de récupération de parachutages ou de ravitaillement. René Charton ou encore la famille Elise intègrent la Résistance par ce biais. Il réceptionne notamment deux parachutages, l’un en septembre 1943, l’autre le 15 avril 1944 qui permettent d’armer les premiers volontaires de la Compagnie Albin du Maquis de Lorris.
Le 14 août 1944, une patrouille de soldats allemands se présente au domicile d’Auguste Boussogne vers 10 heures pour une fouille et un contrôle d’identité alors que sont présents les FFI Émile Duchesne, dit Castor, et Gilbert Greuin. Après avoir découvert une boucle de parachute et un emballage ayant servi au parachutage d’un poste émetteur, le garde forestier est traité de terroriste. Se sentant perdu, il tente de fuir, mais les Allemands tirent et le blessent à l’épaule. Ils le transportent ensuite sur son lit, puis après avoir pillé la maison, ils l’enferment et incendient le bâtiment, où Auguste Boussogne meurt brûlé vif aux côtés de son chien.
Auguste Boussogne est titulaire des décorations et distinctions suivantes : Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume en 1993, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, Médaille militaire, Médaille de la Résistance, Croix de guerre 14-18 et 39-45 avec citation à l’ordre de l’Armée, Médaille d’or des Eaux et Forêts, décoration anglaise du War Office pour services rendus

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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