Charles Vincent Alfred HOSSE

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Général

Alias
  • Charles Thiers
Naissance
11 mars 1922 à Bonny-sur-Loire - Loiret - France
Décès
avril 1943 à Lublin - Allemagne

Déporté(e) / Non rentré(e)

Histoire

Métier avant arrestation
Ouvrier agricole
Arrestation
21/04/1943 à Ax-les-Thermes
Lieux d'incarcération
  • Compiègne
Lieux de déportation
  • Buchenwald
  • Ravensbrück
  • karlshagen
  • Dora
  • Lublin

Biographie

On peut rapprocher Charles Hosse de Charles Thiers.
Celui-ci a été arrêté le 21/04/1943 à Ax-les-Thermes (Ariège) alors qu’il se préparait sans doute à passer les Pyrénées (infos La Coupole). Ses papiers le font naître à Gien le 11/03/1923 mais il ne figure pas dans le registre des naissances à cette date ni à une autre. Le nom de famille Thiers est inconnu à Gien. On note la similitude entre les dates de naissances. Charles Hosse s’est rajeuni d’un an sur ses faux-papiers.
Gien est à 25 km de Bonny-sur-Loire. La carte de détenu des archives d’Arolsen donne l’adresse, 11 rue Louis Blanc. Cette habitation a été touchée par les bombardements de 1940 et était probablement inhabitable. Charles Hosse devait le savoir. Le nom de la mère qui figure sur la carte de détenu est Mathilde, nom de la mère de Charles Hosse.
Le décès de Charles Hosse n’a été officialisé par le Tribunal civil de Gien que le 31 janvier 1958, signe de l’absence de renseignements sur le devenir de Charles Hosse.

D’après les documents conservés à Arolsen et la biographie réalisée par La Coupole, Charles Thiers-Hosse a déclaré la profession d’ouvrier agricole.
Il a été déporté le 25/06/1943 par le convoi I.110 parti de Compiègne à destination de Buchenwald dans lequel figuraient aussi Pierre Evrard (14028) et Raoul Leligne ou Le Ligné (14736) venus s’installer plus tard dans le Loiret. Charles reçoit le matricule 14203.
Il est rapidement transféré, le 09/07/1943, comme Pierre Evrard, à Ravensbrück d’où ils sont réexpédiés, le 14/10/43, vers le kommando de Karlshagen. Ils travaillent sur la base de Peenemünde. Après le bombardement qui détruit les installations, il est décidé de construire une usine souterraine. Les déportés reviennent à Buchenwald qui leur donne de nouveaux matricules. Charles devient le 22931. Avec ses compagnons, il est transféré au kommando de Dora. C’est la pire période, celle du creusement des tunnels… Epuisés, exténués, ceux qui n’ont plus la force de travailler sont évacués vers Maïdanek-Lublin. Le 15 janvier, il fait partie des 1000 hommes qui y sont envoyés, en wagons ouverts… Deux garçons de Briare, Pierre Cruveiller et Henri Maréchal sont parmi eux.
Charles Hosse est sans doute décédé dans les jours ou semaines qui ont suivi soit 10 mois après la date qui figure sur son acte de décès.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

Les renseignements figurant sur ces notices biographiques peuvent être inexacts ou incomplets.

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