Claude MORRAGLIA

Biographie

Claude Morraglia se cache à Paris avec sa mère alors que son père, Jean-Baptiste Morraglia occupe des responsabilités dans la Résistance à Bordeaux. Il prépare le concours de Saint-Cyr au lycée Janson-de-Sailly où il est recruté par Jean de Montangon avec d’autres camarades. Il échappe à l’arrestation des chefs de son groupe le 3 juin 1944 et part pour la ferme des Barnabés sur la commune de Lorris où il retrouve Albin Chalandon. Il est placé chez un fermier de Vieilles-Maisons avec comme mission de former un petit groupe de combat. Il vit son premier parachutage le 22 juin 1944 et mène des actions contre de fausses bandes de maquisards écumant les environs. Il est remplacé par Pierre Puget à la tête de son groupe. Chef de groupe dans la Compagnie Albin, il mène des actions de sabotage de ponts et de voies ferrées.
Il est arrêté le 14 juillet 1944 vers 23h lors d’une opération de réquisition d’un véhicule chez le président de la commission d’achat N°19 demeurant 3 place Victor Hugo à Lorris (proche de la gendarmerie). Il est incarcéré à Montargis, livré à la Feld-gendarmerie le 21 juillet et incarcéré à la prison d’Orléans, puis envoyé au camp de Royallieu Fronstalag 122 à Compiègne le 28 juillet.
Malgré son arrestation, ses 3 autres camarades réussissent l’opération en prenant le véhicule, une berline Citroën.
Claude Morraglia est déporté pour le camp de Buchenwald (mat 78706) le 17 août 1944. Il est par la suite affecté au kommando de Neu Stassfurt le 14 septembre 1944 où il travaille pendant 8 mois à la construction d’une usine souterraine.
Le camp est évacué le 18 avril 1945 vers Annaberg (Autriche) et Claude Morraglia est libéré le 8 mai 1945.
A son retour, il poursuit une brillante carrière militaire. Il se retire de l’Armée avec le grade de Colonel et nommé Grand Officier de la Légion d’Honneur par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing le 5 septembre 1979.