Emile GILLET
Général

- Alias
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- Guildoux
Histoire
- Métier avant arrestation
- Cultivateur
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
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- FTPF
- Arrestation
- 02/03/1944 à Auvilliers-en-Gâtinais
- Lieux d'incarcération
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- Prison d'Orléans
- Prison de la Santé
Biographie
En 1940, Emile Gillet et sa famille habitent Lavaveix-les-Mines dans la Creuse. Le 1er août 1940, Emile Gillet rejoint Paris et travaille pour la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne. Il assiste à des meetings de l’A.U.S. dans la région est-parisienne, où il rencontre un certain Bruno. Il démissionne en décembre de la même année et part s’installer dans une petite ferme à Auvilliers-en-Gâtinais, dans le Loiret. En 1941, plusieurs habitants de la région participent à des réunions et au début de l’année 1942, le groupe s’équipe d’un poste radio avec lequel ils écoutent les émissions de Londres. Avec Nicolas Koutzevich, il se procure un total de cinq mousquetons, vingt-cinq cartouches et quatre revolvers. C’est par l’entremise de « Bruno » que le groupe est mis en contact avec les F.T.P.F. du Loiret. Ils distribuent des tracts et le journal L’Humanité. C’est au cours de l’année 1943 qu’il rencontre Robert Cholet et Marceau Leudet, sous les noms respectifs de M. Jean et Capitaine. Ils reçoivent un matricule FTPF.
En novembre 1943, il héberge Siegfried Sachs, recherché par la Gestapo. Ce dernier intègre le groupe. Par l’entremise de Nicolas Koutzevich, il est mis en contact avec des déserteurs polonais qui rejoignent le groupe.
Quelques missions du groupe d’Auvilliers-en-Gâtinais, dont Emile Gillet est le chef : en janvier 44, des cartes de rationnement sont volées dans les mairies de Thimory, du Charme et de quelques autres villages. Courant janvier 1944, un déraillement de train à Combreux. En février 1944, réquisition de vélos de policiers à un bal clandestin.
Il est arrêté, avec deux de ses fils, le 2 mars 1944 à son domicile à la suite de la mort du gendarme Delalie. Il subit un premier interrogatoire à Montargis puis un deuxième à Orléans. Il est interné à la prison d’Orléans tandis que ses fils sont relâchés, une fois attesté qu’ils n’ont pas pris part aux activités de leur père. Le 4 mai, il est transféré à la Santé à Paris. Emile Gillet est libéré avec André Grosbois le 17 août, lors de l’insurrection de Paris. Tous deux rejoignent Neuilly-Plaisance où ils se mettent en contact avec les F.T.P. locaux. Ils posent des crève-pneus sur la route de Meaux et prennent un camion de munitions et d’armes. Le 24 août, ils repartent en direction d’Auvilliers-en-Gâtinais. Sur la route, au niveau de Choisy-le-Roi, ils se retrouvent au milieu d’échanges de tirs entre les Alliés et les les troupes allemandes. Emile Gillet et André Grosbois montent dans une camionnette dans laquelle ils retrouvent deux de leurs compagnons d’Auvilliers-en-Gâtinais, Roger Gauthier et Julien Trimouille, qui avaient pris part aux combats de Choisy-le-Roi. Ils retournent à Auvilliers-en-Gâtinais.
A propos de cette base de données
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