François Louis Michel BAYET

Biographie

Le 10 mars 1942, François Bayet tente de rejoindre la France Libre et les Forces Française Combattantes en Afrique. Il est arrêté à Port-Vendres et le procureur de la République l’envoi à nouveau dans sa famille. De retour à Paris, il œuvre comme scout volontaire en apportant de l’eau aux Juifs arrêtés lors de la Rafle du Vel’ d’Hiv de 1942. Résigné à entrer en Résistance, il fait alors une préparation militaire clandestine et rejoint le Corps Franc Liberté dès l’automne 1942. Le 02 juin 1944, il reçoit l’ordre de départ pour la Sologne. Le rendez-vous est à Austerlitz le 05 juin à 6h30 mais la gare a été bombardée. Les départs pour Orléans se font donc depuis la gare de Juvisy. Le groupe part à pieds pour cette gare puis ils sont pris en stop par une camionnette. Pierre Thierry est le chef de ce groupe. Son adjoint est François Bayet. Ils sont accompagnés par Michel Charles, Bernard Point, Louis Lucas [pas mentionné dans le récit de l’A.C.S.P.F.] et Bernard Villette. Ils traversent le pont d’Orléans (45) puis prennent la direction de Marcilly-en-Villette (45) par la route de Saint-Cyr-en-Val (45). Ils sont accueillis par Barrache (Claude Bouteille). Ils rejoignent à pieds la propriété des Grands-Bois, à Ménestreau-en-Villette (45) qui appartient à la famille Varin. Il est arrêté à la ferme Grand Bois le 10 juin 1944, peu de temps après le massacre à la ferme du By par la Gestapo.
Interné à Orléans jusqu’au 17 juin 1944 et Compiègne, il est déporté pour Dachau où il arrive le 5 juillet 1944. Le 24 juillet, il est affecté au camp de Neckarelz-Neckargerach pour travailler sur les chantiers de mines d’Obrigheim. Il est ensuite envoyé au camp de Vaihingen qui reçoit de plus en plus de détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail. Ils sont logés dans des baraques et généralement abandonnés à leur sort. Il décède le 5 avril 1945 après avoir été battu par un Kapo.