François MEERT

Biographie

Après une année de service militaire en 1913, François Meert participe à la Grande Guerre au sein de l'armée blege. Il est blessé au combat et sa famille est lourdement touchée par le conflit. En 1928, François Meert s'installe avec sa femme, son fils et sa fille à Oussoy-en-Gâtinais. A partir de 1935, il loue par bail la ferme du Château de Solterre. Suite à l'armistice du 22 juin 1940, François Meert aide à faire sortir une vingtaine de prisonniers de guerre français de la caserne Gudin à Montargis, devenue Frontstalag, en les employant dans sa ferme. Au moment de leur transfert en Allemagne, François Meert aide ces prisonniers à s'échapper. Il rejoint la résistance avec son fils André dès 1942, hébergeant des clandestins et, à partir de 1943, des réfractaires au STO. Sur ses terre, il organise des parachutages d'armes, notamment dans la nuit du 7 juin 1944. Avec l'aide d'employés de sa ferme, il provoque des déraillements de trains ennemis les 18 et 28 juin 1944. Il participe également à de nombreuses réunions pour organiser la résistance locale. Le 29 juillet 1944, son fils, André Meert, est arrêté et déporté à Buchenwals. Début août 1944, le Maquis de Lorris planifie l'abduction d'un haut officier allemand au Château de Solterre. Le plan échoue et l'officier est tué. En représailles, le Château de Solterre et sa ferme, occupée par la famille Meert, sont brûlés par l'armée allemande. Trois réfractaires au STO cachés par François Meert sont exécutés. Le 21 août 1944, François Meert accueille et cache un déserteur de l'armée allemande, enrôlé de force. Le 13 septembre 1944, il est assassiné par des collaborationnistes cherchant à éliminer un témoin gênant. Son fils, André Meert, meurt en novembre 1944 à Buchenwald.