Gaston Roger LEROUX

Biographie

Il est le fils de Gaston (Louis) Leroux, cimentier, et de Marie (Eulalie) Galland, blanchisseuse. Gaston Leroux est employé comme mécanicien-électricien dans les Etablissements Lacour, rue Deguingand à Levallois.
En 1934 il effectue son service militaire au 23ème régiment d’Infanterie Coloniale comme soldat de 1ère classe.
En 1941, Gaston Leroux et sa famille quittent la région parisienne pour s’installer à Paris, étant recherché par les autorités allemandes (note RG de 1951).
Il est membre des Francs-Tireurs Partisans de Bonny-sur-Loire (dirigé par Albert Méresse) depuis novembre 1942, réseau au sein duquel il participe au sabotage du Pont canal de Briare à la fin du mois de mai 1943.
Mais, fin mai 1943, Albert Méresse est arrêté et livre les noms de ses camardes.
Il est arrêté le 3 juin 1943 à son domicile, au cours d’une opération menée contre 80 individus ou dirigeants de réseaux de résistance (opération pendant laquelle d’autres résistants du Loiret seront arrêtés, tels que René Laval et André Dériat par exemple). A la suite de son arrestation,
il est incarcéré à Orléans jusqu’au 3 août puis est envoyé à Compiègne.
Il est déporté le 2 septembre 1943 de Compiègne pour Buchenwald, où il arrive deux jours plus tard. Il est enregistré avec le matricule 20320. Après une période de quarantaine, le 29 septembre, il est affecté au camp de Dora. Par la suite, il est envoyé au Kommando d’Harzungen en août 1944 où les détenus travaillent à l’installation d’une usine souterraine dans la colline d’Himmelberg. Face à l’avancée des troupes alliées en territoire allemand, le Kommando est évacué et Gaston Leroux en profite pour s’évader à hauteur de Klein-Mulhingen (Allemagne). Il traverse les lignes ennemies et rejoint le 12 avril 1945 les troupes avancées de la 2e division blindée américaines.
Il est rapatrié à Hirson le 14 mai 1945. En 1945 il témoigne lors du procès des « 17 fusillés d’Orléans et des 31 fusillés de Chartres » où sont jugés 15 personnes dont Albert Méresse qui est condamné à mort.
A son retour, il reprend son emploi de mécanicien à Agadir en 1950.