Georges André MARATRAT
Général

- Naissance
- 15 mars 1888 à Montreuillon - Nièvre - France
- Décès
- 27 août 1942 à Auschwitz - Pologne
- Distinctions
-
- Médaille de la Résistance française à titre posthume
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Employé des PTT
- Arrestation
- 05/02/1942 à Niort
- Lieux d'incarcération
-
- Bordeaux
- Compiègne
- Lieux de déportation
-
- Auschwitz
Biographie
Georges Maratrat s’engage dès ses 18 ans dans le mouvement syndical et au Parti socialiste. Il anime la grève des postiers en 1909 et est révoqué à deux reprises. Après la Première guerre mondiale, il devient le secrétaire syndical du central télégraphique de Paris et adhère au Parti communiste. Il s’installe alors à Poilly-lez-Gien (45) où il assure le secrétariat de l’Union local CGTU de Gien en 1923.
En septembre 1939, il est mis en demeure par son administration de quitter son poste de contrôleur des Postes de Gien et d’accepter une mutation, sinon, il sera mis à la retraite d’office. Il opte pour la mutation et en décembre 1939 à Niort. C’est là-bas qu’il va être arrêté en juillet 1941 mais relâché 3 semaines plus tard. Mais le 5 février 1942, Georges Maratrat est arrêté une deuxième fois, toujours à Niort, par la police française. Gardé au commissariat quelques jours, il est interné pendant un mois au camp de Mérignac (Fort du Hâ). Il est ensuite envoyé au camp au camp de Royallieu Fronstalag 122 à Compiègne en mai ou juin 1942. Le 6 juillet 1942, il est déporté à Auschwitz dans le convoi dit des « 45000 ». Il est composé pour l’essentiel, d’un millier de communistes et d’une cinquantaine d’otages juifs. Ce convoi fait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviks », responsables aux yeux d’Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht à partir d’août 1941.
Georges Maratrat meurt à Auschwitz le 27 août 1942. « Fut tué à coups de matraque pour avoir réclamé une meilleure nourriture pour le camp. » André Chêne, Ceux du groupe Chanzy, 1993, liste des décédés.
Le 21 octobre 1947, il a obtenu le grade de sous-lieutenant à titre posthume et la Médaille de la Résistance française.
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