Georges Frédéric François SIRIEX
Général
- Alias
-
- Villars
- Naissance
- 21 décembre 1901 à Puiseaux - Loiret - France
- Décès
- 14 novembre 1992 à Tours - Indre-et-Loire - France
- Distinctions
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- Médaille de la Résistance
Déporté(e) / Rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Entrepreneur de chauffage
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
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- Mouvement Vengeance
- Réseau Gallia
- Arrestation
- 27/06/1944 à Orléans
- Lieux d'incarcération
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- Orléans
- Compiègne
- Lieux de déportation
-
- Neuengamme
- Schandelah
- Wöbbelin
Biographie
Capitaine du réseau Corps Francs Vengeance, chef de secteur pour Orléans, Georges Siriex est arrêté sur dénonciation de Guy Eymard le 27 juin 1944 à Orléans. Il est incarcéré à la prison allemande de la ville puis envoyé le 17 juillet 1944 au camp de Royallieu Frontstalag 122 à Compiègne.
Le 28 juillet 1944, il est déporté au camp de Neuengamme dans le convoi L.250 (mat 39556) puis affecté au Kommando de Schandelah le 6 septembre 1944. C’est un déporté « NN », c’est-à-dire qu’il fait partie des personnes représentant « un danger pour la sécurité de l'armée allemande » (saboteurs, résistants, opposants ou réfractaires à la politique ou aux méthodes du Troisième Reich) et à terme, elles disparaissent dans un secret absolu. Le 6 septembre, il est transféré au kommando de Schandelah, créé en mai 1944 dans la région de Brunswick. Les détenus devaient construire une usine dont le but était l’extraction, le traitement et la vente de pétrole brut combiné. A partir du 10 avril 1945, face à l’avancée des Alliés sur le territoire allemand, les déportés sont évacués par train, sans ravitaillement, jusqu’au camp de Wöbbelin. C’était un ancien camp de prisonniers de guerre où les Allemands entassaient les déportés qu’ils évacuaient au fur et à mesure que les Alliés avançaient.
Georges Siriex est libéré le 2 mai 1945 par la 82è division US du général Gavin et rapatrié le 18 mai.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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