Henri Désiré Jacques MASURE
Général

- Naissance
- 26 janvier 1913 à Pithiviers - Loiret - France
- Décès
- 3 mars 1945 - Allemagne
- Distinctions
-
- Médaille de la Résistance
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Négociant et fabricant d'engrais
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
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- SOE F Buckmaster Historian
- Réseau Etienne Leblanc
- Arrestation
- 10/08/1944 à Puiseaux
- Motif d'arrestation
- Rafle de Puiseaux
- Lieux d'incarcération
-
- Fontainebleau
- Fresnes
- Lieux de déportation
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- Buchenwald
- Dora
- Ellrich
- Nordhausen
- Bergen-Belsen
Biographie
Il est le fils de Henri Masure et d’Alice (Rose) Gourdon. Le 30 avril 1940, il épouse à, Grandville-Gaudreville, Wilhelmine (Angélique) Réan. Réquisitionné à deux reprises pour aller travailler en Allemagne, Henri Masure parvient à rester en France. Il œuvre pour la Résistance locale, en prêtant sa camionnette aux membres du réseau SOE-F / Historian, dirigé par Pierre Charié, pour les opérations de parachutage et le ravitaillement du maquis de Chambon-la-Forêt. Menacé d’être arrêté comme réfractaire, George Detoux (déporté à Dora, matricule 77398) lui conseille de quitter la ville. Alors que pendant un mois il vadrouille de fermes en fermes, il revient à Puiseaux au mois d’août 1944. Seulement, le 10 août 1944, une rafle est organisée dans la ville et Henri Masure est arrêté. Lui et douze autres personnes sont arrêtés et incarcérées à la prison de Fontainebleau. Le 11 août, tous sont incarcérés à celle de Fresnes.
Le 15 août 1944, il est déporté de la gare de Pantin vers le camp de Buchenwald. Il arrive au camp le 20 août, où il est enregistré avec le matricule 77400.
Le 3 septembre 1944, il est envoyé au camp de Dora puis le 7 dans le Kommando d’Ellrich. Malade, il entre au Revier de Dora le 16 octobre 1944, et il y reste jusqu’au 23 novembre 1944, date à laquelle il est à nouveau envoyé à Ellrich. Son état de santé ne s’améliorant pas, le 3 mars 1945, il est chargé
avec 1602 autres déportés, déclarés inaptes au travail, dans un convoi à destination de Nordhausen. Le 6 mars 1945 avec d’autres malades, il est déporté au camp mouroir de Bergen-Belsen. Arrivé le lendemain au camp, il disparait comme la grande majorité des déportés de ce convoi. Il est déclaré décédé
le 3 mars 1945. Il y a une plaque à son nom, au 39 place du Martroi à Pithiviers, bureaux de l’entreprise familiale.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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