Henri Jean-Marie OUZILLEAU

Biographie

. Employé au Crédit Lyonnais, il est réformé en 1909 pour cause de bronchite spécifique. Il devient par la suite notaire et s’installe à partir de 1932 dans le Loiret, à Bazoches les Gallerandes. Il se marie avec Odette Huet et a deux fils, Michel et Yves.
Bien implanté dans sa commune, il préside la Fédération Nationale des Notaires Ruraux et s’investit dans la Résistance dès 1940 tout comme sa femme. Son métier lui permet de se déplacer et ainsi de s’insérer dans les réseaux de Résistance « Libération-Nord », « Vengeance » mais également « Vélites-Thermopyles » dans lequel s’est investi son fils Michel qui a 19 ans en 1944. Sa maison sert à héberger des réfractaires au S.T.O. ou des jeunes gens destinés à rejoindre les maquis de Sologne. Il accueille également des réunions notamment une ou Philippe de Vomécourt, chef du réseau SOE F VENTRILOQUIST valide le principe de parachutage à destination des maquis du sud du Loiret pour l’été 1944. Les arrestations et le massacre de 41 étudiants à la Ferté-Saint-Aubin vont permettre au SIPO-SD d’Orléans de remonter jusqu’à Henri Ouzilleau qui est arrêté le 11 juin 1944 vers 21h avec son fils Yves par Pierre Lussac, agent français du SIPO-SD grâce à la trahison du lycéen André Parent.
Henri Ouzilleau est torturé puis incarcéré à la prison de la rue Eugène Vignat à Orléans puis est transféré le 29 juin au camp de Compiègne-Royallieu. Il est déporté par le convoi du 15 juillet 1944 pour le camp de Neuengamme puis il est évacué au camp-mouroir de Bergen-Belsen. Il y meurt le 9 décembre 1944 à l’âge de 60 ans.