Hugues Mario Albert CARBONARO

Biographie

Michel Leloir part le 7 juin 1944 de la gare d’Austerlitz à Paris (75) après avoir reçu l’ordre de départ le 6. Il emmène avec lui le reste de la 1ère section de la 1ère Compagnie du corps franc « Liberté », dirigé par Philippe Wacrenier, c’est-à-dire Jacques Brack, Michel Brack, Jean Borne, Jacques Maïnetti, Jacques Sergent, Pierre Sergent, Hugues Carbonaro et Jean Cayré.
Ils arrivent à midi à Étampes (91) par le train et doivent marcher jusqu’à Orléans (45) car la ligne de chemin de fer est coupée. Ils dorment dans une grange et repartent le lendemain vers Bazoches-les-Gallerandes où ils mangent. Le soir, ils s’arrêtent à Fay-aux-Loges (45). Le 9 juin, ils évitent Orléans (45) et traversent la Loire à Jargeau (45). Un peu avant Saint-Denis-de-l’Hôtel (45), ils rencontrent Jacques Napoléon, venu faire la liaison. Michel Leloir lui demande un transport pour les plus affaiblis. Les 8 compagnons s’arrêtent dans une ferme près de Férolles (45). Ils rejoignent ensuite la ferme des Grands-Bois à Ménestreau-en-Villette (45).
Etudiant parisien, Hugues Carbonaro est arrêté peu de temps après le massacre de la ferme du By, le 10 juin 1944. En effet, les étudiants cachés dans les fermes alentours dont la ferme du GrandBois à Ménestreau-en-Villette, sont prévenus de l’attaque de la ferme du By. Les jeunes hommes décident de se réfugier à Sennely, mais, arrivés au village, le chef local de la Résistance les fait intercepter et retourner à Ménestreau-en-Villette. Ils sont alors arrêtés par la Gestapo puis incarcérés à Orléans. Hugues Carbonaro, comme ses camarades, est ensuite envoyé à Compiègne le 17 juin 1944.
Il est déporté le 2 juillet 1944 pour le camp de Dachau où il arrive le 5 juillet. Il est par la suite transféré au camp de Neckargerach puis affecté à Vaihingen, véritable camp mouroir, à partir du 19 décembre 1944.
Il meurt le 5 janvier 1945 du typhus et d’une double pleurésie.