Jacques GUEROLD

Biographie

Jacques Guérold habite à Orléans à partir de l’âge de 7 ans. Il entre dans la Résistance à 16 ans, alors qu’il est élève au lycée Pothier. Jacques Guérold intègre la Résistance aux côtés de son père Jean Guérold dit lieutenant Victor au sein du mouvement Vengeance. Il doit recruter des volontaires pour les maquis et assurer des missions de propagande et de renseignement. Jacques Guérold est arrêté avec son père le 17 décembre 1943 par le SIPO/SD d’Orléans pour avoir participé à des exercices de préparation militaire à Pont-sur-Yonne. Après avoir été interrogé, Jacques Guérold est libéré le 6 janvier 1944 car l’Untersturmführer Feller le croit innocent. En juin 1944, se sachant recherché, il doit quitter Orléans.
A la Libération, Jacques Guérold entame des études de droit à l’université Panthéon à Paris, puis une thèse à Orléans sur le droit de grâce des évêques d’Orléans. A cette occasion, il travaille avec l’abbé Guillaume. Il intègre la police à Paris et atteint le grade de commissaire et chef de cabinet à la direction de la police municipale de Paris, puis est détaché pour assurer le secrétariat parlementaire de Roger Secrétain, ancien résistant de Libération-Nord, maire d’Orléans de 1959 à 1971, député et fondateur du journal La République du Centre. En 1966, sa carrière dans le journal progresse jusqu’à atteindre le poste de secrétaire général. Il s’investit dans l’histoire de la Résistance dans le Loiret notamment à partir de sa retraite. Il préside l’Amicale des Résistants du Loiret et du Centre et s’investit dans l’amicale de Turma-Vengeance. Il est un des principaux fondateurs du Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris qui ouvre en 1988.
Il fournit son témoignage à M. George Joumas lors de l’écriture de son ouvrage La tragédie des lycéens parisiens résistants : 10 juin 1944 en Sologne.
Il décède dans l’incendie de son appartement à Orléans le 6 avril 2015.