Jean Charles Gustave REMIGEREAU

Biographie

Jean Remigereau demeure à la tannerie des Collumeaux à Ferrières-en-Gâtinais pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il fabrique des faux papiers pour des résistants et des réfractaires au STO dès mars 1943 grâce à des cachets de mairie volés dans les mairies d’Ouzouer-la-Ferrière, de Bransle, de Ferrières-en-Gâtinais et de Montargis. En 1944, il cache chez lui Gaston Lempereur, alors recherché par la Gestapo. Jean Remigereau entre lui-même dans la clandestinité à partir de janvier 1944 pour échapper au STO.
En mai 1944, il fonde avec son père le Maquis de Ferrières-en-Gâtinais, installé dans les Bois de Thurelles. Le premier parachutage, annoncé par le message « La famille s’agrandit », a lieu le 18 juin 1944. Un second parachutage a lieu le 07 juillet 1944. Les containers contiennent notamment des fusils–mitrailleurs, des fusils, des mitraillettes Sten Mark II, des revolvers, des vêtements, des grenades, du plastic, des munitions, de l’essence et un pigeon voyageur, qui est envoyé le 10 juillet 1944 en direction de la Grande-Bretagne, porteur de renseignements sur les mouvements des troupes allemandes. Le 15 août 1944, Jean Remigereau participe avec le Maquis de Ferrières-en-Gâtinais à l’attaque d’un convoi de la Wehrmacht à l’entrée sud de Dordives sur la RN7 : deux soldats allemands sont tués, quatre sont blessés et un soldat est fait prisonnier. Sont également détruits un camion et une motocyclette. Le 24 août 1944, il participe à la libération de Ferrières-en-Gâtinais aux côtés des troupes américaines : 22 soldats allemands sont faits prisonniers, puis 23 le lendemain. Il s’engage ensuite dans le premier bataillon de marche du Loiret avec le grade de sergent.