Jean-Jacques Camille ROUSSEAU
Général

- Naissance
- 14 avril 1920 à Fleury-les-Aubrais - Loiret - France
- Décès
- 24 mai 2022 à Meung-sur-Loire - Loiret - France
Histoire
- Métier avant arrestation
- Charcutier
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Mouvement Vengeance
- FFI
- Maquis de Sologne
Biographie
Jean-Jacques Rousseau tient une charcuterie avec son épouse sur le faubourg Saint-Vincent à Orléans. Au printemps 1943, il est réquisitionné pour le Service du Travail Obligatoire et est envoyé au camp de Pont-Scorff pour travailler à la base navale de Lorient.
Il s’en évade avec un ami. Ils prennent le train à Hennebont, dans le Morbihan, jusqu’à Paris, puis se cachent près de Mennetou-sur-Cher avant de rejoindre Orléans. Il se fait employer à l’entreprise Auberger, qui fournit la Luftwaffe en hélices. En cachette, il aide aussi sa femme à tenir la charcuterie.
Dénoncé, il est emmené au commissariat de police, place de l’Étape à Orléans. Le lendemain, il est escorté jusqu’au bureau du S.T.O., rue de la République, en attendant que sa femme apporte des fiches de paie de l’entreprise Auberger. Il est libéré, et change de travail pour l’entreprise Pillon qui a des chantiers à Saint-Nazaire.
Le 12 août 1944, il rejoint le Maquis de Sologne, commandé par Robert Thénard. Il devient l’agent de liaison principal de Robert Thénard. Arrêté par les Allemands en compagnie d’un certain Ploton, il est relâché car il portait un brassard de la Croix-Rouge allemande.
Après les combats du Château de la Luzière, situé à La Ferté-Saint-Aubin, Jean-Jacques Rousseau trouve, le 20 août 1944, le corps de Marcel Malarange et André Lefèvre, grièvement blessé. Il conduit André Lefèvre chez un médecin, qui ne parvient pas à le sauver. Le 22 août 1944, un conseil de guerre réuni à Orléans prend la décision de nettoyer le sud de la Loire en attaquant les positions allemandes de Mareau-aux-Prés, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin et Olivet. L’ordre est transmis en urgence à Robert Thénard par Jean-Jacques Rousseau.
Le 24 août 1944, Jean-Jacques Rousseau est envoyé observer le poste allemand au pont des Relais à Ardon. Pour observer sans se faire arrêter, il emprunte à une ferme un cheval, une charrette et des bidons de lait.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
Les renseignements figurant sur ces notices biographiques peuvent être inexacts ou incomplets.
Vous pouvez contribuer à l’amélioration de cette base de données en nous transmettant toutes informations que vous jugeriez utiles ainsi que les documents pouvant compléter les remarques et commentaires (photographies, copies de certificats …) Nous procéderons, après vérification et dans les meilleurs délais, à sa mise à jour.
Merci de votre participation à cet indispensable travail de mémoire.
Télécharger la base au format Excel