Jean Marc Auguste CAYRE

Biographie

Jean Cayré adhère en janvier 1943 au Front National. Mais les activités proposées ne lui conviennent pas. Il entre alors au réseau Thermopyles du Corps Franc Liberté. Il participe à la réception de parachutages dans la région de Rambouillet et transporte également des armes. En avril 1944 il recueille des aviateurs américains (Walter Brestley – Pennsylvanie, Allen Iza – Salt Lake City) abattus près de Crépy en Valois.
Il distribue également des tracts et des journaux clandestins, s’initie au maniement des armes et des explosifs. Parallèlement, il récupère des informations sur des officiers de la Gestapo qui logent à son domicile (le père de Jean Cayré est également résistant, membre du réseau Béarn)
Le 7 juin 1944 il part avec d’autres camarades pour la Sologne. Ils arrivent à midi à Étampes (91) par le train et doivent marcher jusqu’à Orléans (45) car la ligne de chemin de fer est coupée. Ils dorment dans une grange et repartent le lendemain vers Bazoches-les-Gallerandes où ils mangent. Le soir, ils s’arrêtent à Fay-aux-Loges (45). Le 9 juin, ils évitent Orléans (45) et traversent la Loire à Jargeau (45). Un peu avant Saint-Denis-de-l’Hôtel (45), ils rencontrent Jacques Napoléon, venu faire la liaison.
Cachés dans une ferme à Ménestreau-en-Villette, ses camarades et lui sont prévenus que la ferme du By, hébergeant d’autres jeunes parisiens, est attaqué. Ils décident alors de partir se réfugier dans un village voisin à Sennely. A leur arrivée, ordre est donné par le chef de la Résistance locale de retourner à Ménestreau-en-Villette. Ils sont arrêtés par la Gestapo et Jean Cayre est incarcéré à Orléans puis envoyé à Compiègne le 17 juin. Le 2 juillet, il est déporté pour le camp de Dachau, puis, il est par la suite affecté au camp de Vaihingen devenu camp mouroir.
Il est libéré le 15 avril 1945.