Jean Maurice BERTHIER
Général
- Naissance
- 21 février 1921 à Pithiviers - Loiret - France
- Décès
- 21 mars 1945 à Neu Stassfurt - Allemagne
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- chef de culture
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Turma-Vengeance
- Arrestation
- 07/07/1944 à Estouy
- Motif d'arrestation
- rafle des Essarts
- Lieux d'incarcération
-
- Orléans
- Compiègne
- Lieux de déportation
-
- Buchenwald
- Neu Stassfurt
Biographie
Membre du Corps Franc Vengeance, Jean Berthier est le chef de culture de la ferme de Godonvilliers sur la commune d’Estouy. Au cours du mois d’avril 1944, à proximité de la ferme, un largage d’armes a eu lieu. Ces armes ont été découvertes par les Allemands le 7 juillet 1944 qui se sont mis en tête d’arrêter tous les participants de ce parachutage. Une succession d’arrestations a lieu dans les quatre fermes concernées : Godonvilliers, le Buisson, les Petits-Essarts et les Grands-Essarts. La « Rafle des Essarts » conduit à l’arrestation d’une cinquante d’hommes, y compris des personnes qui n’étaient pas concernées par ce parachutage. Jean Berthier est arrêté, soupçonné d’y avoir participé. Après avoir été emmené au château des Essarts, il est écroué à Orléans, puis il est envoyé à Compiègne le 21 juillet 1944. Il y reste jusqu’à sa déportation.
Il est déporté le 17 août 1944 par le dernier convoi parti de Compiègne à destination de Buchenwald. Il arrive au camp le 21 août et devient le matricule 81319. Après une période de quarantaine, il est envoyé au camp de Neu Stassfurt. Les détenus de ce Kommando sont assignés au creusement de galeries pour l’installation d’une usine dans les anciennes mines de sel. Jean Berthier reste au camp jusqu’à son décès le 21 mars 1945.
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