Jean Maurice François JOUDIOU
Général

- Naissance
- 22 février 1921 à Ladon - Loiret - France
- Décès
- 26 janvier 1945 à Melk - Autriche
- Distinctions
-
- Médaille de la Résistance avec rosette
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Instituteur
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Libération Nord
- Arrestation
- 10/02/1944 à Paris
- Lieux d'incarcération
-
- Fresnes
- Orléans
- Compiègne
- Lieux de déportation
-
- Mauthausen
- Melk
Biographie
Jean Joudiou crée en 1942 la Société Sportive de Châteauneuf-sur-Loire, que les Allemands vont soupçonner de cacher une organisation gaulliste. Il est d’ailleurs arrêté une première fois pour être interrogé à ce sujet. Dès février 1943 et l’instauration du STO, il tente d’organiser une filière de soutien aux réfractaires, dont il fait lui-même partie. Il rentre ensuite à Libération Nord afin d’organiser la Résistance active autour de Châteauneuf-sur-Loire. Il échappe aux premières arrestations de son groupe à la fin de l’année 1943, mais il sera finalement arrêté le 10 février 1944 à Paris. Emprisonné dans un premier temps à Fresnes, puis à Orléans du jusqu’au 7 mars 1944, il est ensuite transféré à Compiègne.
Il est déporté pour Mauthausen le 6 avril 1944, dans le même convoi que Claude Lemaître et d’autres membres de Libération Nord (Jean Chandezon, Emilien Echardour, André Fougerousse, Raymond Roland). Après une période de quarantaine, il est affecté au Kommando de Melk le 24 avril 1944. Il travaille notamment à la construction d’une usine souterraine de roulements à billes pour le compte d’une entreprise allemande. Le percement des galeries et le bétonnage des voûtes rendent le quotidien des détenus très dangereux et épuisant, sans oublier les mauvais traitements infligés par les SS. Jean Joudiou meurt de la dysenterie le 26 janvier 1945 à Melk, à seulement 23 ans.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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