Jean Michel BRUNEAU

Biographie

Jean Bruneau est le fils d’André Bruneau et de Marthe Saillard qui exercent la profession de boucher à Lorris. Jean Bruneau naît le 14 février 1922, il a deux sœurs. Il effectue son service militaire de la classe 1942 au sein du 61ème régiment d’artillerie divisionnaire en zone libre. Il est servant de pièce d’artillerie avec la spécialité d’observateur. L’invasion de la zone libre en novembre 1942 entraîne la dissolution de son régiment et Jean Bruneau est démobilisé le 30 novembre 1942 avec une permission du 1er décembre 1942 au 28 février 1943. Il se retire à Lorris et ne se rend pas à la convocation pour aller travailler pour les allemands le 11 décembre 1942. Il se retire à Vitry-aux-Loges chez sa grand-mère, où il reçoit sa convocation pour le Service du Travail Obligatoire le 26 février 1943, Il ne se présente pas à la visite médicale du 2 mars à laquelle il est convoqué et est donc recherché par la brigade de gendarmerie de Lorris. Il rentre alors en clandestinité sous la fausse identité d’Albert Dupont avec une fausse adresse dans le Loir-et-Cher. Il entre en Résistance en tant qu’agent P1 pour le réseau de Pierre Charié alors connu sous le nom d’Étienne Leblanc et travaille sous les ordres de l’abbé Visage à Vitry-aux-Loges.
Il est présent au sabotage de la ligne de chemin de fer de Gien le 8 juin 1944 entre Châteauneuf-sur-Loire et Saint-Denis-de-l’Hôtel. Il participe à la réception dans la nuit du 17 au 18 juin 1944, d’un parachutage de container et de parachutistes britanniques de l’escadron D du 1st SAS Regiment non loin de la ferme de la Folie, PC du lieutenant-colonel O’Neill, Délégué Militaire Régional de la Région P2. Son oncle Maurice Saillard est arrêté et déporté pour faits de Résistance vers le camp de concentration de Buchenwald. Le 26 décembre 1944, Jean Bruneau est rappelé pour servir au sein du 1er Bataillon d’Instruction à Orléans pour surveiller des prisonniers allemands. Il est démobilisé le 15 octobre 1945.