Jean RIGAL

Biographie

Jean Rigal, connu sous le nom d’Albert Rigal, est député de la Seine du 03 mai 1936 au 21 janvier 1940, date à laquelle les membres du Parti Communiste Français perdent leurs droits civiques. Il est alors condamné à 5 ans de prison et 5 000 Francs d’amende. Il est chargé par le PCF, devenu clandestin, de s’installer dans la région Centre. Avant d’arriver dans le Loiret, il se rend dans le Cher, où il transmet les ordres des chefs du PCF. Il arrive à Orléans et impirme l’appel à la Résistance de Maurice Thorez et Jacques Duclos. L’imprimerie qu’il dirige déménage à Semoy suite à des menaces de dénonciation. Il charge René Tessier de la liaison entre le PCF et le groupe Chanzy. Albert Rigal a aussi l’idée de rassembler les femmes d’Orléans pour manifester contre les mesures de Vichy. Il réalise cette opération en collaboration avec Marcelle Rivière, Cécile Painchault et Renée Delattre, alias Camille. Il aide les jeunes requis au STO à se cacher, notamment à Gien. Il n’est jamais arrêté malgré de nombreux pièges tendus par Albert Meresse, ancien résistant devenu agent du SIPO-SD. Sa tête est mise à prix. Albert Rigal change de région et est remplacé par André Souquière. Avant de partir, il révèle à René Tessier qu’Albert Meresse est un traître. Par précaution, il fait remplacer René Tessier par René Boulais. Le 22 avril 1945, il prononce un discours en l’honneur des résistants de Chanzy fusillés.
Albert Rigal reçoit le 25 avril 1946 la Médaille de la Résistance Française avec rosette. Après la guerre, il mène une carrière politique. Il fait partie de la première assemblée constituante du Gouvernement Provisoire de la République Française du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946. Il est député du Loiret. Albert Rigal devient ensuite député du Loiret de la seconde Assemblée constituante du G.P.R.F. entre le 02 juin 1946 et le 27 novembre 1946. Enfin, il est élu député du Loiret de la quatrième République entre le 10 novembre 1946 et le 04 juillet 1951.