Joseph MACHET DE LA MARTINIERE
Général
- Naissance
- 14 décembre 1908 à Angoulême - Charente - France
- Décès
- 2 novembre 2003 à Saint-Benoît-la-Forêt - Indre-et-Loire - France
- Distinctions
-
- Légion d'Honneur
- Médaille d'honneur des épidémies
- Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze
Déporté(e) / Rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Prêtre
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Réseau Hector
- Arrestation
- 12/05/1942 à Gien
- Motif d'arrestation
- Dénoncé comme communiste
- Lieux d'incarcération
-
- Orléans
- Fresnes
- Lieux de déportation
-
- Hinzert
- Wittlich
- Breslau
- Dachau
Biographie
Joseph de la Martinière entre au Grand séminaire en 1926 à Issy-les-Moulineaux. Il est nommé vicaire à Baccon en 1934 puis vicaire à Gien en 1935. Il est mobilisé en 1939-1940 dans l’infanterie coloniale avec le grade de sergent-infirmier. Démobilisé en 1940, il rentre à Gien.
En février 1941, il intègre le réseau « Hector ». Il crée une colonie de vacances « La Cité fraternelle de Pont-Chevron » où il souhaite agrandir les bâtiments. Imprudemment, Joseph fait part au charpentier de son hostilité face à l’occupant. L’artisan ne pouvant tenir les délais, le prêtre en engage un autre. Le premier (connu pour être un collaborateur) dénonce alors Joseph comme communiste à la Gestapo. Il est arrêté le 12 mai 1942 et incarcéré à Orléans. Le 23 juin il est envoyé à Fresnes puis déporté le 10 juillet dans divers prisons allemandes : Hinzert, Wittlich, Breslau. C’est un déporté « NN », c’est-à-dire les personnes représentant « un danger pour la sécurité de l'armée allemande » (opposants à la politique ou aux méthodes du Troisième Reich) et vouées à disparaissent dans un secret absolu. Il est envoyé au camp de Dachau le 9 août 1944 où il est libéré le 29 avril 1945 par les Américains. Joseph décide de rester pour aider à soigner les déportés malades. Il rentre en France le 31 mai 1945 et à Gien le 6 juin.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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