Léon Joseph HERPIN
Général
- Décès
- 19 juin 1945 à Donaueschingen - Allemagne
Histoire
- Métier avant arrestation
- Bûcheron
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Mouvement Vengeance
- FFI
- Maquis de Sologne
- Motif d'arrestation
- Suspicion de détention d'armes
Biographie
Léon Herpin est bûcheron au domaine de l’Egouteau, sur la commune de la Ferté-Saint-Aubin. De cette manière, il évite le départ pour le Service du Travail Obligatoire et la surveillance des voies ferrées. Il rejoint le groupe local de Résistance, affilié au mouvement Vengeance.
Léon Herpin et ses camarades bûcherons sont arrêtés par la Gestapo et emmenés à la Prison d’Orléans pour être interrogés. Ils sont soupçonnés de posséder des armes. Ils sont détenus une dizaine de jours avant d’être libérés. Léon Herpin ne retourne pas travailler au domaine de l’Egouteau et vit alors de petits travaux.
Léon Herpin rejoint le Maquis de Sologne, commandé par Robert Thénard. Il dirige une équipe de sabotage de câbles téléphoniques. Dans la nuit du 16 au 17 août 1944, il sectionne les câbles téléphoniques au lieu-dit La Limite, près du Loir-et-Cher.
Lors de l’attaque du Château de La Luzière, à La Ferté-Saint-Aubin, le 19 août 1944, Léon Herpin est placé au sud au sein du peloton de Pierre Georges. Son groupe est dirigé par Roger Lhomme, instituteur à Orléans. Léon Herpin combat au poste de tireur au fusil-mitrailleur.
Léon Herpin est volontaire pour faire partie de la garde du général Chaban-Delmas à Paris, où il reste de novembre à décembre 1944. Il est ensuite affecté à la première Armée française du général de Lattre. Il passe l’hiver 1944-1945 dans les Vosges et franchit le Rhin à Kehl.
Léon Herpin décède lors d’un accident le 19 juin 1945 près de Constance au sein du 12e Régiment de Dragons de Reconnaissance.
Son nom figure sur la nécropole nationale Bellefontaine, à La Ferté-Saint-Aubin dans le carré 3 – La Luzière, tombe n°4.
Mort pour la France.
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