Lucien André GRIGNOUX
Général

- Naissance
- 30 septembre 1910 à Paris - Paris - France
- Décès
- 5 novembre 1995 à Orléans - Loiret - France
Déporté(e) / Rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Chef électricien
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- SOE F Buckmaster
- Réseau Adolphe
- Arrestation
- 12/03/1943 à Chaingy
- Lieux d'incarcération
-
- Orléans
- Compiègne
- Lieux de déportation
-
- Mauthausen
- Wiener-Neustadt
- Buchenwald
- Dora
Biographie
Le 1er octobre 1924 Lucien Grignoux entre à la Compagnie des Chemins de Fer . Mobilisé, il est soldat de 2ème classe. Il est fait prisonnié au Stalag VII A. A son retour en France, il s’établit à Chaingy où il s’occupe d’une société de sport et reprend en parallèle son travail à la SNCF comme ouvrier électricien.
Lucien Grignoux entre dans la Résistance locale au sein des Forces Françaises Combattantes, réseau Adolphe en octobre 1942 et transmet des informations sur les transports d’énergie à haute tension et donne également des renseignements sur les pylônes à saboter. Il est arrêté à son domicile le 12 mars 1943 suite au sabotage d’un pylône dans la nuit du 9 au 10 mars et surtout de la destruction par l’aviation anglaise d’un poste à haute tension (poste sur lequel Lucien Grignoux travaillait). Après son arrestation, il est emmené à la prison d’Orléans où il reste jusqu’au 19 mars 1943, avant d’être interné au camp de Compiègne-Royallieu (où il porte le matricule 12840).
Le 20 avril 1943, Lucien Grignoux est déporté pour Mauthausen dans le cadre de l’opération Meerschaum visant à envoyer de la main d’œuvre dans les camps. Il est ensuite transféré le 20 juin au kommando de Wiener-Neustadt pour la production en série d’éléments des fusées V2. En novembre, suite aux bombardements, il est évacué sur Buchenwald puis est affecté à Dora le 23 novembre. Il reste au camp jusqu’au 5 avril mais face à l’avancée des Alliés sur le territoire allemand, le camp est évacué vers Ravensbrück. Il est libéré au camp de l’évacuation à Godnitz par les troupes soviétiques.
Le 22 mai 1945, il est rapatrié à Arras. Il continue à travailler chez EDF en tant que contremaitre principal.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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