Lucien Fernand LEROY

Biographie

Il est le fils de Raymond (Marcel) Leroy, boulanger, et de Germaine (Adrienne, Marie) Pontif, employée.
En novembre 1943, Lucien Leroy est à Briare. Il fait certainement partie d’un groupe de réfractaires parisiens venus dans le Loiret après le 20 octobre et aidés par le mouvement Résistance. Un maquis (Briare-Châtillon-sur-Loire) est alors constitué dans les bois suite à l’afflux de réfractaires. Lucien Leroy l’intègre le 15 novembre 1943 comme caporal.
Au printemps 1944, le maquis est divisé. Lucien Leroy, devenu sergent et chef de groupe, reste sous les ordres de Fernand Buyser et de son fils (Briare – chef du Mouvement Résistance). Le 26 juin 1944, suite à l’arrestation de plusieurs membres du mouvement, ils s’installent dans un bois sur la commune de Saint-Firmin-sur-Loire (arrestation notamment de Mme Buyser).
Fin juillet 1944, un parachutage à Dammarie-sur-Loing (obtenu par Fernand Buyser) est intercepté par les Allemands et deux résistants du groupe sont arrêtés. Sans nouvelles d’eux, Fernand Buyser envoie le 3 août 1944, Robert Florentin et Lucien Leroy au château de Bellevue à Nogent-sur-Vernisson, qui est le quartier général de la Résistance locale. Mais le bataillon de sécurité 1010 du commandant Maschler et la Gestapo d’Orléans sont déjà sur les lieux et arrêtent les hommes présents. René Corjon, André Coquillet et Robert Florentin sont torturés pour leur faire avouer l’emplacement du maquis. André Coquillet, Robert Florentin et Lucien Leroy sont ensuite conduits dans les bois de Saint-Firmin-sur-Loire. Les deux premiers sont exécutés pour avoir refusé d’indiquer l’emplacement du maquis. Lucien Leroy quant à lui, fait semblant de guider les allemands au camp mais il agite volontairement un fil de fer garni de clochettes placé à l’entrée du bois. Les maquisards prévenus se préparent. Au cours du combat, Fernand Buyser est tué et Lucien Leroy est alors incarcéré à la prison d’Orléans puis envoyé à Fresnes. Il est déporté le 15 août pour Buchenwald depuis la Gare de Pantin à Paris, où il arrive le 20 août. Après une mise en quarantaine, il est envoyé au camp de Dora le 3 septembre 1944. Il est ensuite affecté au kommando d’Ellrich le 7 septembre, où il décède le 11 décembre 1944.