Madeleine ALBERTI (ÉP PAGNON)

Biographie

Madeleine Alberti épouse Jean-Louis Pagnon (responsable du Mouvement Vengeance pour le Loiret depuis fin janvier 1944). Le couple vit à Orléans.
Madeleine Pagnon rejoint le Mouvement Vengeance en août 1943 puis intègre également le réseau SOE F Buckmaster Historian – Etienne Leblanc à partir du 1er juin 1944 (attestation de Pierre Charié). Avec son mari, ils hébergent des résistants (dont Georges Wilkinson – SOE F Buckmaster Historian – Etienne Marchand). Ils cachent également, dans leur garage, un important stock d’armes récupérés sur les parachutages à Samatha fin mai et début juin 1944. Madeleine Pagnon, participe également à la confection de mines utilisées sur le sabotage des voies ferrées.
Le 25 juin 1944, le maquis de Samatha est attaqué. La Gestapo tente de capturer Jean-Louis Pagnon en lui tendant une souricière le 26 juin 1944 avec l’aide de Guy Eymar (alias Gérard – collaborateur), mais il leur échappe. Parallèlement, d’autres agents de la Gestapo investissent la maison des Pagnon à Olivet et interpellent : Marie et Luc Leclaire (qui habitaient également la maison), Madeleine Pagnon, sa sœur ainsi que sa mère et ils arrêtent également Georges Wilkinson.
Elle est alors incarcérée à Orléans, puis envoyée au Fort de Romainville le 11 juillet. Le 18 juillet, elle est déportée pour Saarbrücken Neue Bremm. Le 29 juillet, elle est transférée au camp de Ravensbrück (mat 47368), puis le 16 août, au Kommando de NeuBrandeburg avec Marie Leclaire. Elle est libérée en avril 1945 et elle est rapatriée le 27 mai à Hazebrouck.