Marceau Emile Eugène JOLIVET
Général

- Naissance
- 11 octobre 1920 à Mardié - Loiret - France
- Décès
- 18 novembre 2001 à Chécy - Loiret - France
Histoire
- Métier avant arrestation
- Militaire
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Mouvement Vengeance
- FFI
- Maquis des Breteaux
- Maquis de Chambon-la-Forêt
- Maquis de Lorris
- SOE F
- Réseau Etienne Leblanc
Biographie
En 1938, faute de moyens, Marceau Jolivet ne peut continuer l’école et s’engage dans la Marine Nationale. Breveté électricien le 1er septembre 1939, il se porte volontaire pour servir dans l’arme sous-marine. Il effectue plusieurs missions de guerre notamment en mer du Nord et en mer Méditerranée à bord du sous-marin Circée puis du Marsouin. C’est avec ce dernier que Marceau Jolivet prend part à la lutte contre les Britanniques au large du Liban, à cause du basculement d’alliance de la France du maréchal Pétain. En août 1941, il choisit d’être démobilisé pour ne plus s’opposer aux Britanniques et rentre à Mardié à l’atelier de son père. En 1942, il est envoyé travailler en Allemagne, d’où il s’évade en 1943 après avoir été jugé pour sabotage et aide à l’évasion de deux prisonniers allemands.
C’est par une connaissance professionnelle, Nicolas Minet, que Marceau Jolivet intègre le mouvement Vengeance avec comme responsabilité le secteur de Mardié-Bou-Donnery. Il aide des réfractaires au STO et sert sous les ordres de Jean-Louis Pagnon-Colonna après les arrestations visant le Mouvement Vengeance au début de l’année 1944. Marceau Jolivet travaille en étroite collaboration avec le résistant Pierre Bérault jusqu’à l’arrestation de ce denier en juin 1944. La réception des parachutages au Maquis de Samatha permet à Marceau Jolivet de former un groupe multipliant les sabotages sous les ordres de Pierre Charié et de Jean-Louis Pagnon-Colonna. Absent lors de l’attaque et la dispersion du Maquis de Samatha, Marceau Jolivet forme le 26 juin le Maquis des Breteaux sur la commune de Mardié. Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1944, son groupe se joint à celui du capitaine Gramond au sein du Maquis de Chambon-la-Forêt. Il participe à plusieurs actions jusqu’à l’attaque du Maquis de Chambon-la-Forêt par le 1010e Régiment de Sécurité de la Wehrmacht le 6 août. Il parvient à se replier vers le Maquis de Lorris après avoir attaqué une équipe d’artilleurs allemands servant des mortiers. Légèrement blessé à la jambe, il est intégré à la Compagnie Paul, qui participe à la défense du camp du Maquis de Lorris le 14 août 1944, lors de l’attaque du Maquis de Lorris par le 1010e Régiment de Sécurité de la Wehrmacht. Le 17 août 1944, il participe à la Libération de Châteauneuf-sur-Loire, puis à la sécurisation des environs d’Orléans et à la libération de Paris le 25 août 1944. Il intègre le 4th SAS Regiment / 2ème Régiment de Chasseurs Parachutistes comme de nombreux hommes de la Compagnie Paul, mais ne participe pas à l’opération Amherst en Hollande en avril 1945.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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