Marie-Madeleine Thérèse Alexandrine DASTARAC (ÉP REGNIER)

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Général

Naissance
9 novembre 1916 à Paris - Paris - France
Décès
14 mars 1982 à Saint-Germain-en-Laye - Yvelines - France

Déporté(e) / Rentré(e)

Histoire

Métier avant arrestation
Professeur d'éducation physique
Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • SOE F Buckmaster Historian
  • Réseau Etienne Leblanc
Arrestation
01/08/1944 à Montargis
Lieux d'incarcération
  • Montargis
  • Orléans
  • Fresnes
Lieux de déportation
  • Ravensbrück
  • Torgau
  • Abteroda
  • Markleeberg

Biographie

Marie-Madeleine Dastarac épouse Marcel Regnier le 8 avril 1939 à Paris.
Professeure d’éducation physique à Montargis, elle est contactée par Maurice Couttenier (inspecteur départemental des Sports) pour intégrer le réseau Etienne Leblanc (SOE F Buckmaster Historian). Elle assurait alors les liaisons entre Paris et Montargis et transmettait courriers et documents.
Le 1er août 1944, vers minuit elle est arrêtée à son domicile de Montargis par la Gestapo. Elle est alors incarcérée à la prison de Montargis, puis transférée à la prison d’Orléans le 4 août. Le 8 août, elle est transférée à Fresnes. Elle est déportée le 15 août 1944 par le transport parti du quai aux bestiaux de la gare de Pantin. Arrivée le 21 août 1944 à Ravensbrück, elle est devenue le matricule 57956.
Le 4 septembre, elle fait partie des 500 femmes transférées à Torgau, un Kommando de Buchenwald, où elle reçoit le matricule 52203. La « grève » de Torgau aboutit à la dispersion des déportées. Marie-Madeleine Regnier est notée sur la liste du retour à Ravensbrück (Arolsen 129641715). Pourtant, elle fait partie de celles qui ont été envoyées à Abteroda, un autre Kommando de Buchenwald, le 10 octobre 1944. Elle y porte le matricule 33966. Enfin, le 12 février 1945, elle est envoyée, dans un groupe de 250 femmes, à Markleeberg, près de Leipzig, matricule 50402.
Le 13 avril, les déportées de Markleeberg sont évacuées, à pied, vers le sud. Marie-Madeleine Régnier évoque Freital, une localité proche de Dresde et le camp de Guéra ( ?) où, d’après elle, les Soviétiques seraient parvenus le 8 mai 1945. Elle aurait alors quitté ce lieu pour se rendre dans la zone américaine atteinte le 12 mai. Elle fixe sa libération au 15 mai 1945. Elle est rapatriée le 2 juin 1945 à Thionville.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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