Maurice Jean François VERDIER
Général

- Naissance
- 14 janvier 1909 à Narbonne - Aude - France
- Décès
- 15 décembre 1944 à Ellrich - Allemagne
- Distinctions
-
- Chevalier de la Légion d'Honneur
- Croix de guerre avec palme
- Médaille de la Résistance
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Instituteur et secrétaire de mairie
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- SOE F Buckmaster Historian
- Réseau Etienne Leblanc
- Arrestation
- 31/07/1944 à Nargis
- Lieux d'incarcération
-
- Montargis
- Fresnes
- Lieux de déportation
-
- Buchenwald
- Dora
- Ellrich
Biographie
Il est le fils de François (Maximin) Verdier et Virginie Deliert. Maurice Verdier obtient son baccalauréat en juillet 1929. Instituteur à l’Ecole de Nargis avec sa femme Jeannette depuis le 1er octobre 1937, il est mobilisé en 1939 mais rentre chez lui en juillet 1940. Le couple Verdier entre en juin 1941 dans la Résistance locale et intègre par la suite le réseau « Etienne Leblanc ». La maison-école où ils enseignent devient un lieu de rassemblement et d’hébergement, notamment pour la radio britannique. En avril 1944, Liliane Vera Rolfe est parachutée en France. Opératrice radio, elle envoie et reçoit de nombreux messages de Londres permettant d’obtenir plusieurs parachutages d’armes et de matériels pour les groupes de résistants du Loiret. Traquée, elle est hébergée chez les Verdier.
Le lundi 31 juillet 1944, la Gestapo tend une souricière dans la maison des Verdier. Le gestapiste français, Pierre Lussac, se fait passer pour un résistant et procède à l’arrestation de tous ceux qui sont présents sur les lieux : les époux Verdier, Liliane Rolfe, François Bruneau, Raymond Bourdois et Lucienne Villechenon lors d’une réunion de résistants à leur domicile. Le groupe (à l’exception de François Bruneau qui a réussi à s’échapper) est emmené à la prison de Montargis puis à Fresnes.
Le 15 août 1944, ils sont déportés de la gare de Pantin à Paris dans le convoi des « 77 000 ». Les hommes arrivent au camp de Buchenwald le 20 août tandis que les femmes atteignent celui de Ravensbrück le 21 août. Maurice Verdier est envoyé au camp de Dora le 3 septembre puis transféré au Kommando d’Ellrich le 7 septembre. Fatigué et gravement malade, il décède le 15 décembre 1944 à 15h30 à l’âge de 35 ans, auprès du Dr orléanais Pierre Ségelle, chef de « Libération-Nord ».
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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