Michel Henri CHARLES
Général

- Naissance
- 29 septembre 1926 à Donville-les-Bains - Manche - France
- Décès
- 3 mai 1945 à Lübeck - Allemagne
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Etudiant au Lycée Louis le Grand
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- Corps Francs Liberté
- Réseau Thermopyle
- Arrestation
- 09/06/1944 à La Ferté-saint-Aubin
- Lieux d'incarcération
-
- Orléans
- Compiègne
- Lieux de déportation
-
- Neuengamme
Biographie
Etudiant au lycée Louis Le Grand à Paris, Michel Charles intègre le Corps Franc « Liberté ». Le 02 juin 1944, il reçoit l’ordre de départ pour la Sologne. Le rendez-vous est à Austerlitz le 05 juin à 6h30 mais la gare a été bombardée. Les départs pour Orléans se font donc depuis la gare de Juvisy. Le groupe part à pieds pour cette gare puis ils sont pris en stop par une camionnette. Pierre Thierry est le chef de ce groupe. Son adjoint est François Bayet. Ils sont accompagnés par Michel Charles, Bernard Point, Louis Lucas [pas mentionné dans le récit de l’A.C.S.P.F.] et Bernard Villette. Ils traversent le pont d’Orléans (45) puis prennent la direction de Marcilly-en-Villette (45) par la route de Saint-Cyr-en-Val (45). Ils sont accueillis par Barrache (Claude Bouteille). Ils rejoignent à pieds la propriété des Grands-Bois, à Ménestreau-en-Villette (45) qui appartient à la famille Varin.
Le 10 juin 1944, la ferme du By, où des étudiants parisiens logent, est attaquée par les Allemands et les jeunes hommes sont massacrés. Les fermes aux alentours sont alors prévenues et les jeunes résistants décident de se réfugier dans le village voisin, à Sennely. Mais à leur arrivée, le chef local de la Résistance les fait intercepter et retourner à Ménestreau-en-Villette. Arrêtés par la Gestapo, ils sont incarcérés à Orléans puis envoyés à Compiègne. Le 15 juillet, Charles Michel est déporté pour le camp de Neuengamme où il arrive le 18 juillet. Puis, du 19 au 26 avril 1945, 15 trains transportent 8000 détenus encore valides vers le port de Neustadt où ils sont répartis à bord de trois navires ancrés au large : le bateau croisière « CapArcona » (4500 détenus), les cargots « Thielbeck » (2800 détenus) et « Athen » (2000 détenus). Les bateaux prennent la mer avec leur pavillon à croix gammée et sont attaqués par l’aviation britannique. Seul l’ « Athen » reste à quai et est épargné. Le 3 mai 1945, 7300 déportés périssent dans les eaux glacées de la Baltique. Michel Charles était à bord de l’un de ces navires.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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