Octave Félix MONTEMBAULT

Biographie

En septembre 1939 Octave Montembault est mobilisé et rejoint le dépôt de guerre du Génie n°8 et est démobilisé le 16 juillet à Vabres près de Saint-Affrique. A son retour à Châtillon sur Loire, il retrouve son usine occupée, hors d’état de fonctionnement et pillée.
En juin 1943 Octave Montembault (pseudo « Patrick ») est contacté par des membres du mouvement de Résistance déjà implanté à Briare. Le journal « Résistance Clandestine » se passait alors de mains en mains. Avec son épouse Renée (pseudo « Nicole »), ils aident et fournissent des faux papiers aux réfractaires du STO, diffusent le journal et surtout cherchent à se procurer des armes. A partir de mai 1944, ils intègrent les réseaux Action qui dépendent du commandement FFI.
Dénoncés par Guy Eymard, les époux sont arrêtés à leur domicile le 23 juin 1944. Ils sont conduits à la prison allemande d’Orléans puis interrogés au siège de la Gestapo où ils sont torturés. Octave est envoyé au camp de Royallieu Fronstalag 122 à Compiègne le 4 août 1944 où il tombe malade (dysenterie).
Il est déporté le 17 août 1944 vers le camp de Buchenwald (mat 81251). Fin septembre, il est affecté au Kommando d’Holzen, mais son état général étant de plus en plus mauvais, il est admis au Revier (infirmerie) en février 1945. Les détenus malades et épuisés sont rapatriés au camp de Buchenwald le 1er avril. Devant l'avancée des Alliés, le camps est évacué. Le 13 avril, Octave Montembault réussit à s'évader de la colonne en compagnie d’un autre camarade en attendant les troupes américaines.
Il est hospitalisé à l’hôpital d’Eisenberg où il y reste quarante jours puis il est rapatrié par avion au Lutetia. Le 26 mai 1945, il rentre chez lui à Châtillon-sur-Loire.