Pierre Daniel GREUIN
Général

- Naissance
- 24 novembre 1922 à Dannemoine - Yonne - France
- Décès
- 14 août 1944 à Forêt d'Orléans, Massif de Lorris - Loiret - France
Histoire
- Métier avant arrestation
- Electricien
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- FFI
- Maquis de Lorris
- Arrestation
- 14/08/1944 à Forêt d'Orléans, Massif de Lorris
- Motif d'arrestation
- Attaque du Maquis de Lorris
Biographie
Pierre Greuin est né dans une famille de cultivateurs à Dannemoine dans l’est du département de l’Yonne. Il intègre le Maquis de Lorris le 28 juin 1944 avec une partie des hommes de la famille Greuin dont son oncle, Edmond, et son cousin Gilbert, qui travaillent et possèdent la scierie Greuin sur la commune de Vieilles-Maisons-sur-Joudry près de l’Etang des Bois. Il fait partie d’un groupe sous les ordres du cyrard Claude Morraglia qui l’initie au maniement et au démontage des armes.
Il sert au sein de la Compagnie Albin et seconde Claude Morraglia dans la recherche de véhicules à réquisitionner sur ordres du lieutenant Albin Chalandon. Il repère avec Claude Morraglia une Citroën 11 chevaux appartenant à un collaborateur résidant à Lorris. Pierre Greuin escorte Claude Morraglia avec Roger Greuin et Camille Coutellier le 14 juillet 1944 vers 23 heures pour mener cette réquisition. Après avoir pénétré dans la maison par la fenêtre face à la méfiance du collaborateur, Pierre et Roger Greuin suivent les ordres de Claude Morraglia et vont chercher la voiture réquisitionnée. Ils ne parviennent pas à empêcher les gendarmes, alertés par le bruit, d’arrêter Claude Morraglia, qui est ensuite déporté vers le Konzentrationslager de Buchenwald. Pierre Greuin parvient à rejoindre le maquis et est présent lors des combats de Chicamour le 12 août 1944. Blessé aux poumons, il est soigné par Madame Renault, mère du garde-forestier Renault, au Carrefour d’Orléans. Il est extrait de l’infirmerie par les troupes allemandes le 14 août 1944, lors de l’attaque du Maquis de Lorris par le 1010e Régiment de Sécurité de la Wehrmacht. Il est emmené près du Carrefour entre la route du Ravoir et celle des Bordes avec 7 autres compagnons dont l’Abbé Thomas et Jean Goy, où ils sont tous exécutés. Son corps est inhumé dans un premier temps au cimetière du Carrefour d’Orléans avant d’en être retiré le 30 octobre 1944 pour être enterré au cimetière de Vieilles-Maisons-sur-Joudry.
Mort pour la France.
A propos de cette base de données
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