Raymond DELACOUR

Biographie

Selon une attestation il est membre du groupe Montargis-Chuelles depuis juin 1942 avec ses amis Lucien Garnier (résistant-déporté) et Jacques Vessières (résistant-déporté).
Le 25 août 1942, Raymond Delacour s’engage volontairement pour quatre ans au titre de la Base d’Orange devant l’intendant des Bases de l’Air de Montpellier. Mais il est démobilisé le 30 novembre de la même année. Alors en 1943, pour manifester son opposition à l’occupant, il décide de se soustraire au STO. Le 22 juin 1943 ils signent tous les 3 une lettre à destination de leurs parents pour leur indiquer qu’ils fuient le STO. Munis de faux-papiers, ils tentent alors de franchir la frontière espagnole pour rejoindre les FFL, mais ils sont arrêtés en chemin, à la Gare de Dax le 23 juin.
Raymond Delacour est incarcéré dans un premier temps à Biarritz, puis à Bayonne dès le 3 juillet 1943. Le 10 juillet, il est emprisonné à Bordeaux, puis il est interné au camp de Compiègne-Royallieu à partir du 16 août 1943.
Le 2 septembre 1943, Raymond Delacour est déporté pour Buchenwald. Lorsqu’il est enregistré au camp avec le matricule 20051, il se déclare comme étant menuisier. Le 29 septembre, il est affecté au camp de Dora. Atteint d’une hernie inguinale droite il entre au revier le 12 janvier 1945 et subit une opération le 16 janvier. Il reprend le travail le 6 février. Puis le 4 avril 1945, face à l’avancée des Alliés sur le territoire allemand, il évacué vers le camp de Bergen-Belsen où il arrive le 8 avril. Il est finalement libéré le 15 avril. Il est rapatrié en France le 29 avril 1945.
A son retour en France, il s’engage dans l’Armée de l’Air où il devient sous-officier. Il mène une carrière militaire et est nommé lieutenant en 1967.