Raymond FOUCHER

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Général

Naissance
24 juin 1900 à Saint-Fargeau - Yonne - France
Décès
17 mars 1970 à Gien - Loiret - France

Déporté(e) / Rentré(e)

Histoire

Métier avant arrestation
Agent SNCF
Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • Mouvement Vengeance
Arrestation
08/06/1943 à Gien
Lieux d'incarcération
  • Orléans
  • Compiègne
Lieux de déportation
  • Buchenwald
  • Dora
  • Bergen-Belsen

Biographie

Raymond Foucher effectue son service militaire comme soldat de 2ème classe au 87ème, 281ème et 105ème régiment d’artillerie lourde, de mars 1920 à mars 1922. A son retour il entre comme cheminot à la SNCF et épouse Odette Edrot à Gien, en février 1923. Ils habitent 22 route d’Orléans avec leurs enfants.
En mars 1943 il est promu chef de canton à la SNCF et rejoint la Résistance locale au sein du réseau Action Vengeance sous les ordres de Méresse.
Il réalise des missions variées : sabotage, attentats, distribution de tracts, fabrique de faux papiers … Il est arrêté par la police française de la 5ème brigade spéciale, sur dénonciation (Albert Meresse) à son domicile le 8 juin 1943. Son arrestation correspond à l’opération d’ensemble menée pour tenter d’anéantir l’activité communiste dans le secteur giennois. La police française qualifie ses agissements de « menées antinationales ». Interrogé et torturé à Orléans, à la prison de la rue Emile Zola, il est ensuite transféré au Fronstatag 122 de Compiègne-Royallieu le 6 août, où il porte le matricule 16945.
Il est déporté le 2 septembre 1943 pour Buchenwald où il travaille sur la voie ferrée. Il porte le matricule 20311. Puis, il est transporté par camion au camp de Dora le 8 janvier 1944 et est employé à creuser à la dynamite les puits d’aération de l’usine souterraine. Avec l’avancée des Alliés, le camp est évacué le 4 avril 1945 vers Bergen-Belsen qui est libéré par les anglais le 15 avril.
Il est rapatrié le 29 avril 1945 par camion en passant par la Hollande et la Belgique. Arrivé en France, il contacte sa femme et se fait héberger chez un neveu à Vincennes. Il remplit les formalités administratives au Lutétia (soins et examens), puis le 30 avril 1945, il arrive à Gien. Il est accueilli par sa femme Andrée, qui peine à le reconnaitre avec ses 25kg en moins, et ses camarades cheminots.
Il témoigne au procès d’Albert Meresse et des inspecteurs orléanais.
Il reprend ses fonctions de chef de canton 1ere classe à la SNCF. Il décède à Gien le 17 mars 1970.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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