René Marcel Louis HURIER

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Général

Naissance
9 août 1906 à Briare - Loiret - France
Décès
6 juillet 1960 à Montargis - Loiret - France
Distinctions
  • Médaille de la Résistance
  • Médaille de la France Libérée
  • Feuille de Laurier du roi d'Angleterre
  • Chevalier de la Légion d'honneur

Déporté(e) / Rentré(e)

Histoire

Métier avant arrestation
Coiffeur
Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • SOE F Historian
  • Etienne Leblance
Arrestation
01/07/1944 à Paris
Lieux d'incarcération
  • Orléans
  • Compiègne
Lieux de déportation
  • Buchenwald
  • Witten-Annen

Biographie

René Hurier est le fils de François, Louis Hurier (1864-1930), facteur, et de Bathilde Langlois (1870-1944). Il a un frère et une sœur aînés : Louise, Marguerite (1893, Autry-le-Châtel) et Roger, Gaston, Paul (1898, Briare – 1974, Montargis).
En 1926, il effectue son service militaire dans l’unité des Chars d’Assaut. C’est là qu’il obtient son brevet de mécanicien.
Le 21 août 1928 à Septfonds (89), il épouse Andrée Regouby (1909-1999), coiffeuse. Ils ont trois enfants : Jacqueline (1930), Claude (1934) et Monique (1936).
Membre actif du réseau SOE – F / HISTORIAN – Etienne Leblanc, René Hurier participe à des parachutages (ceux de Chuelles (SOE F PHYSICIAN –Prosper), de Louzouer et de Nogent-sur-Vernisson), à la récupération d’aviateurs, à la diffusion de journaux, à la récupération de cartes d’alimentation ; il participe aussi aux liaisons, au recrutement de partisans et soutient le Maquis de Lorris. Recherché par la Gestapo, il est sur le point d’être exfiltré à Londres. Il part donc pour Paris où le contact ne peut se conclure. Il revient à Montargis et se cache chez sa mère, rue Paul Doumer à Montargis. La maison de sa mère a la particularité d’avoir une entrée principale sur la rue Paul Doumer mais aussi une sortie arrière sur la rue Emile Zola. Quand la Gestapo arrive par l’entrée principale dans la nuit du 1er au 2 juillet 1944, René Hurier s’échappe par la sortie arrière. Il dépose ses papiers dans le pot de fleur du voisin mais un gestapiste l’attend au carrefour suivant : il est arrêté. Il est tout d’abord incarcéré à Orléans, du 2 au 28 juillet 1944, où il est torturé par Pierre Lussac ; il subit le supplice de la baignoire mais ne parle pas. Puis, il est envoyé à Compiègne, du 28 juillet au 17 août 1944, d’où il est déporté pour Buchenwald le 18 août 1944. Il fait partie du dernier convoi parti de Compiègne, composé de 1 246 déportés arrivés le 21 août 1944 à Buchenwald. Il sera affecté au kommando de Witten-Annen du 26 septembre 1944 au 29 mars 1945 et travaille dans les usines d’armement. Avant sa libération le 1er avril 1945 par les Américains, il est évacué le 28 mars 1945 et entame la « Marche de la Mort », encadré par les S.S. Très affaibli, il est rapatrié le 26 avril 1945 et passe par l’hôtel Lutétia. Il regagne Montargis en avril 1945 où il reprend son métier de coiffeur. Il doit cependant vendre son salon en avril 1946. Par la suite, il est magasinier chez Prochasson durant un an. Puis, de 1947 à 1950, il travaille dans un garage à Sceaux-du-Gâtinais (45) et est logé dans une dépendance du château de Corbeil-en-Gâtinais (45). De 1950 à 1960, il est gardien à la salle des fêtes de Montargis (45)
Il témoigne, en 1946 à la cour de justice d’Orléans, lors du procès de Lussac, membre de la Gestapo.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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