Robert Gaston METHIVIER

Biographie

Cultivateur comme le reste de sa famille, Robert Méthivier travaille dans une ferme à Châteauneuf-sur-Loire. En juin 1943, il souhaite retourner travailler à la ferme familiale de Saint-Martin d’Abbat malgré l’avis négatif de son patron, ce qu’il fait quand même après avoir pris conseil auprès de Claude Lemaître, maire de Châteauneuf-sur-Loire. Les gendarmes contrôlent qu’il travaille bien chez ses parents. En août 1943, il reçoit sa convocation pour le STO qu’il parvient à faire annuler grâce à la complicité de Claude Lemaître. Il échappe à une réquisition grâce à la complicité des gendarmes de Châteauneuf-sur-Loire mais il doit quitter ses parents pour rentrer en clandestinité en septembre 1943.
Robert Méthivier trouve du travail dans une scierie entre Châteauneuf-sur-Loire et Vitry-aux-Loges durant l’hiver 1943-1944. Il vit dans une maison abandonnée avec trois autres réfractaires au STO. Ses camarades et lui sont interrogés sur le meurtre d’un facteur par la gendarmerie. En avril 1944, il quitte la scierie pour intégrer un chantier forestier. A la fin juillet 1944, il intègre le Maquis de Lorris, dans un premier temps au sein du garage du maquis puis au sein de la Compagnie Albin. Le 11 août 1944, il participe à une opération contre deux miliciens à Ouzouer-sur-Loire. Il arrive en renfort lors de l’embuscade de Chicamour le 12 août 1944, sans participer aux combats. Il fait partie de la section de réserve qui procède à l’inhumation des huit tués de l’embuscade de Chicamour le 14 août 1944. Il se replie avec ses camarades dans la nuit du 14 au 15 août 1944 en direction d’Ouzouer-sur-Loire. Il participe à la libération de Châteauneuf-sur-Loire le 17 août 1944, à la sécurisation des environs d’Orléans et aux combats au sud de la Loire fin août 1944. Le 25 août 1944, il est blessé lors des combats de la libération de Paris par l’explosion qui tue Claude Billand devant le Pont de la Concorde.