Robert NERONDAT

Biographie

Robert Nérondat partage les idées communistes, étant membre du PCF depuis 1938. Il est également membre du Front National depuis le mois de mai 1942. Plusieurs missions lui sont confiées, dont le transport et la diffusion de tracts. Il est arrêté seul le 16 octobre 1941 à Orléans par la police française pour activités communistes et propagande (selon Louis Breton – arrêté le même jour, Robert Nérondat n’a montré aucune opposition à son arrestation et sa condamnation pour protéger son groupe de résistance)
Robert Nérondat a servi d’intermédiaire entre René Blanche et Gilbert Allaire en lui remettant du matériel clandestin qu’il transporte jusqu’à Montargis. Ce dernier est alors arrêté dans cette ville, et est soupçonné d’avoir dénoncé Robert Nérondat pour se dégager de toutes responsabilités.
Robert Nérondat est alors jugé par la Cour Spéciale d’Orléans qui le condamne à trois ans de prison. Le 15 décembre 1941, il est envoyé à Fresnes puis, le 16 janvier 1942, il est transféré à la prison de Clairvaux où il restera jusqu’au 26 septembre 1943. Transféré ensuite à la prison de Melun jusqu’au 15 décembre, il est finalement envoyé à celle de Châlons-sur-Marne où il reste jusqu’au 24 avril 1944. A cette date, il est interné au camp de Compiègne-Royallieu avec le matricule 33730.
Le 12 mai 1944, Robert Nérondat est déporté pour le camp de Buchenwald (mat 51225). Il arrive en Allemagne deux jours plus tard et il est enregistré avec le matricule 51225. Le 6 juin 1944, il est affecté au Kommando de Wieda où les détenus réparent les voies ferrées et déblaient les villes bombardées. Le 30 juillet 1944,
il est envoyé au camp de Dora où il reste jusqu’à son évacuation le 4 avril 1945 vers celui de Bergen Belsen. Arrive au camp le 10 avril, il est libéré cinq jours plus tard par les troupes américaines.
Il est rapatrié le 30 avril 1945. De retour en France, il reprend son emploi de plâtrier-mouleur à Orléans.