Roger André MERCIER
Général

- Alias
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- Le Globule
- Naissance
- 18 novembre 1911 à Bordeaux-en-Gâtinais - Loiret - France
- Décès
- 28 juin 1996 à Clichy-la-Garenne - Hauts-de-Seine - France
- Distinctions
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- King's Medal for Courage in the Cause of Freedom
- Croix de Guerre 1939-1945
- Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur
- Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
- Croix du Combattant
Histoire
- Métier avant arrestation
- Garagiste
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
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- FFI
- SOE F
- Réseau Prosper
- Organisation Civile et Militaire
- Volontaires Paysans et Ouvriers
Biographie
Le 14 novembre 1934, Roger Mercier épouse Madeleine Houy-Boucheny, avec laquelle il a 3 enfants : Anne-Marie, Patrice et une dernière fille, Edith.
Roger Mercier travaille comme garagiste, d’abord à Montargis, puis dans le garage dont il devient propriétaire à Sceaux-en-Gâtinais. Il intègre la Résistance au début de l’année 1942 au sein du groupe de Jean Vessière qui officie au sein du réseau Prosper - SOE F PHYSICIAN, commandé par le Major Francis Suttill dit « Prosper ». Il reçoit des armes lors d’un parachutage en avril 1943 à Chantecoq, près de Courtenay. Il est de plus en plus impliqué au sein de l’Organisation Civile et Militaire (OCM) et des Volontaires Paysans et Ouvriers (VPO), mouvement fondé par le lieutenant-colonel Marc O’Neill, Délégué Militaire Régional de la région P2. Roger Mercier cache des réfractaires au STO et participe à des franchissements de la ligne de démarcation à Montrichard dans le Loir-et-Cher. Son domicile de Sceaux-en-Gâtinais est un lieu de passage important y compris pour le lieutenant-colonel O’Neill qui le nomme Délégué Militaire Départemental pour le Loiret, avec comme adjoint Pierre Charié.
Roger Mercier balise des terrains de parachutages avec une balise Eureka Mark III C et se déplace dans le département grâce à de faux documents, dont une fausse carte d’identité au nom de Robert Masson. Il rencontre Philippe de Vomécourt dit « Saint-Paul », qui organise des parachutages du SOE F sur la région Centre.
Le 24 juin 1944 Roger Mercier échappe à son domicile à une arrestation permise par les renseignements du traître Guy Eymar. Cela l’oblige à se mettre en retrait au profit de son adjoint, Pierre Charié.
Après la guerre, Roger Mercier poursuit son activité de garagiste. Après le décès de son fils Patrice à seulement 4 ans, il déménage et s’installe à Charenton, Boulogne-Billancourt et enfin Clichy-la-Garenne, où il finit par prendre sa retraite.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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