Roger Pierre Henri GIRARDY
Général
- Naissance
- 20 avril 1906 à Cosne-sur-Loire - Nièvre - France
- Décès
- 17 janvier 1945 à Dora - Allemagne
- Distinctions
-
- Médaille de la Résistance
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Professeur de gymnastique
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- SOE F Historian
- Réseau Etienne Leblanc
- Arrestation
- 31/07/1944 à Montargis
- Motif d'arrestation
- Dénonciation
- Lieux d'incarcération
-
- Montargis
- Orléans
- Fresnes
- Lieux de déportation
-
- Buchenwald
- Dora
- Ellrich
Biographie
Fils de Victor (Eugène) Girardy et de Désirée Dasvin.
Après son service militaire en 1927 il est nommé professeur d’éducation physique et sportive à Morlaix. En 1928, il est nommé au Collège des Garçons et au Lycée Professionnel Durzy à Montargis. Il se marie à Alphonsine Dolly Mohn, le 16 décembre 1935, à La Garenne Colombes. Ils ont trois enfants : Michel (1938) et Philippe (1942)
Mobilisé en 1939 au sein du 31e régiment d’infanterie, il est fait prisonnier de guerre en juin 1940. Il revient en France après 16 mois de captivité et reprend son emploi de professeur d’éducation physique. Parallèlement, il s’engage dans la défense passive et entre dans la Résistance dans le réseau SOE F Historien dès le mois de mars 1943, comme agent du Service de Renseignements malgré sa vie de famille.
Arrêté dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1944 sur dénonciation pour son rôle d’agent au service de Renseignements (dans le cadre des arrestations de Maurice Verdier, Jean Coneuf, Raymond Bourdois, Liliane Rolfe, …), Roger Girardy est incarcéré dans un premier temps à Montargis, puis à la prison militaire d’Orléans dès le 5 août. Le 10 août, il est transféré à Fresnes.
Il est déporté le 15 août 1944 pour Buchenwald. Après une période de quarantaine, il est transféré au camp de Dora puis au kommando d’Ellrich où les détenus travaillent sur les chantiers dépendants du « Sonderstab Kammler » dans le creusement de galeries souterraines ou dans tous les travaux de génie civil en surface. Atteint d’une pneumonie depuis le mois de novembre, il est rapatrié au camp de Dora, au Revier. Il y décède le 17 janvier 1945.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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