Roger RUFFIER

Biographie

Roger Ruffier exerce la profession d’apprenti à Bouzy-la-Forêt chez sa tante suite à la mobilisation de son oncle. Il travaille ensuite à Bonny-sur-Loire, puis à Saint-Martin d’Abbat. Il connaît Robert Méthivier et ravitaille de temps en temps la Résistance locale en viande. Il est à Orléans en août 1944 et y rencontre le major britannique Roy Farran du 2nd SAS Regiment qui commande l’escadron C. Ce dernier dirige l’opération « Wallace » qui consiste à rejoindre la base SAS « Hardy » en forêt de Châtillon sur Seine avec 20 jeeps lourdement armées. Le major Farran, qui rejoint Orléans le 21 août 1944, recrute Roger Ruffier pour le guider vers la base SAS du 1sr SAS Regiment de l’opération « Gain », installée près de Chambon-la-Forêt. Roger Ruffier reste avec les SAS du major Farran et fait halte avec eux au Prieuré de Vausse à Châtel-Gérard dans l’Yonne le 22 août 1944. Il se trouve dans la seconde colonne de jeeps armées dirigées par le Major Farran qui tombe dans une embuscade à Villaines-les-Prévôtes le 23 août 1944. Roger Ruffier est blessé à la jambe lors de l’échange de tir mais il parvient à se débarrasser de son arme et est fait prisonnier par les allemands après s’être caché dans une mare. Il est alors enfermé dans un poulailler avec M. Thinlot qui s’était caché lors des échanges de tirs. Roger Ruffier est soigné par la belle-mère de M. Thinlot, relâché et est hospitalisé à Montbard, où ses parents viennent le chercher après un long périple en gazogène. Il est réhospitalisé à Orléans avant de rejoindre le 95ème régiment d’infanterie avec lequel il surveille des prisonniers allemands. Il rencontre sa femme à Bolbec, se marie, s’y installe et travaille en tant que charcutier à la charcuterie Ragot.