Roland Bienaimé Louis LEROUX

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Général

Alias
  • Amble
  • Lovelace
Naissance
22 mai 1922 à Biville - Manche - France
Décès
23 juin 1944 à Sully-sur-Loire - Loiret - France

Histoire

Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
  • BCRA
  • Maquis de Saint-Viâtre
Arrestation
23/06/1944 à Sully-sur-Loire
Motif d'arrestation
Trahison de Guy Eymar

Biographie

Roland Leroux s’engage dans l’armée française en 1941 et sert au sein du bataillon de choc formé en Afrique du Nord. Il intègre par la suite le Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) de la France Combattante. Il est parachuté dans la nuit du 4 au 5 avril 1944 à Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher en compagnie de plusieurs autres agents dont Pierre Sonneville. Roland Leroux et les autres agents habitent brièvement à Paris au 26 rue de l’Université. Il entre en contact avec le colonel Rondenay, Délégué Militaire de la Zone Nord FFI. Il est détaché au Délégué Militaire de la Région M (Normandie) Jean Kammerer et effectue des sabotages au Mans et à Caen. Il revient brièvement à Paris vers le 21 mai 1944 et se dirige vers le Loiret. Il est de passage chez le Délégué Militaire Départemental du Loiret, Roger Mercier à Sceaux-en-Gâtinais, puis est affecté au Maquis de Saint-Viâtre comme saboteur et instructeur en sabotage, mais il entre en désaccord avec Philippe de Vomécourt, dit Saint-Paul, chef du réseau SOE F VENTRILOQUIST, sur le partage du matériel parachuté. Roland Leroux prend ses distances le 14 juin 1944 et se rapproche de Guy Eymar, qui travaille pour le Service National Maquis.
Guy Eymar est piégé en juin 1944 par l’agent du SIPO/SD d’Orléans Pierre Lussac à Sully-sur-Loire. Guy Eymar choisit de trahir et devient agent de la Gestapo. Cela permet l’arrestation de Roland Leroux à Sully-sur-Loire par les gestapistes Jean Gressy, Pierre Lussac, Yvonne Lussac-Velghe et l’Oberscharführer Max Kathrein, dit Schneider, à l’hôtel de la Poste à Sully-sur-Loire le 23 juin 1944. Roland Leroux parvient à s’échapper mais il est blessé, battu puis exécuté. Jean Gressy récupère sur son corps une fausse carte d’identité qui lui sert par la suite à mener des arrestations, notamment à Montargis le 29 juin.
Mort pour la France.
Une plaque rappelle son souvenir rue du faubourg Saint-Germain à Sully-sur-Loire, posée par l’ARMF.

A propos de cette base de données

Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.

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