Suzanne Juliette LEGER (ÉP BERAULT)

Biographie

Suzanne Léger habite seule avec son père Lucien (sa mère décède d’un accident de la route en 1936). Active dans la Résistance et membre du mouvement « Vengeance », elle prépare les repas des maquisards et leur fournit des renseignements.
Arrêtée en même temps que son père le 29 juillet 1944 lors de l’attaque du réseau « Jade Amicol » au Gué-de-la-Thas (commune de Vienne en Val) mais elle est relâchée. Elle est à nouveau arrêtée le 31 juillet lors d’une rafle de personnes suspectées de Résistance. Incarcérée à la prison d’Orléans, elle est transférée le 5 août au Fort de Romainville.
Le 15 août 1944, Suzanne Léger est déportée pour Ravensbrück puis transférée dans une usine à Torgau. Malade du typhus, elle est renvoyée à Ravensbrück au Revier (infirmerie), puis transférée au camp de Bergen-Belsen où son état s’aggrave puisqu’elle tombe dans le coma.
Elle est retrouvée dans cet état par les troupes anglaises le 15 avril 1945. Après un mois et demi de soins, elle est rapatriée le 5 juin 1945 au Lutétia à Paris. En 1947, elle épouse Pierre Bérault, lui aussi rescapé des camps (mat.39353). Pendant des années, elle est le porte-drapeau de l’association des femmes déportées de la Résistance de la Région Centre, présidée par Yvette Choquet-Kohler, dont la présidente nationale fut Geneviève de Gaulle-Anthonioz.
Suzanne décède le 29 mars 2007, à Saint-Cyr-en-Val, à l’âge de 84 ans.