Gabrielle Mélanie PERICOUCHE (ÉP HARRY)
Général
- Naissance
- 14 avril 1897 à Châlette-sur-Loing - Loiret - France
- Décès
- 16 février 1982 à Villemandeur - Loiret - France
- Distinctions
-
- Chevalier de la Légion d'Honneur
- Croix de guerre 1939-1945 avec palme en bronze et citation à l'ordre de l'armée
- Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
- Croix du Combattant
- Médaille de la Déportation et de l'Internement pour faits de Résistance avec ruban Déportation
Déporté(e) / Rentré(e)
Histoire
- Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance
-
- SOE F Physician
- Réseau Prosper
- Arrestation
- 07/07/1944 à Villemandeur
- Lieux d'incarcération
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- Orléans
- Romainville
- Lieux de déportation
-
- Saarbrücken Neue Bremm
- Ravensbrück
- Belzig
Biographie
Gabrielle Harry entre en résistance aux côtés de son mari Fernand Harry. Ensemble, ils cachent des armes et des aviateurs britanniques au Château de Lisledon, et ravitaillent les maquis environnants. Ils intègrent en octobre 1942 le réseau du SOE F PHYSICIAN-Prosper grâce au contact de Jean Vessière.
Son mari est arrêté le 5 juillet mais s’évade sur la route de son transfert vers la prison de Montargis grâce à des résistants. Gabrielle Harry est quant à elle arrêtée le 7 juillet 1944 à Villemandeur par 5 agents français et 2 allemands en représailles de l’évasion de son mari. Son fils Marcel est alors absent car intégré dans un maquis de l’Yonne. Sa fille, sa sœur et une voisine sont arrêtées puis détenues mais libérées plus tard grâce à la Croix-Rouge. Gabrielle Harry est incarcérée à la Kommandantur de Montargis, puis transférée à Orléans le lendemain et envoyée au Fort de Romainville le 28 juillet. Le 4 août, elle est déportée pour Saarbrücken Neue Bremm puis est transférée le 14 août à Ravensbrück (51301) par le même convoi qu’Yvette Choquet-Kohler (51344) et Renée Montembault (51360). Le 22 août, elle est affectée au kommando de Belzig (10156) où elle travaille dans une usine de munitions.
Mais face à l’avancée des Alliés, le camp est évacué le 25 avril 1945 et les détenus entament une marche de la mort.
Elle est libérée fin avril 1945 et rapatriée en France le 12 mai, en passant par l’hôtel Lutetia à Paris. Elle retrouve alors son époux Fernand.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
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