Georges CRESPIN

Biographie

Georges Crespin rejoint le mouvement Vengeance au début de l’année 1943. Connaissant Claude Lerude, client de la boucherie dans laquelle il travaillait à Orléans, ce dernier le renvoie vers Guy Faucheux pour procéder à son recrutement.
Refusant de travailler pour les Allemands à la réparation de la gare de Fleury-les-Aubrais, il se cache chez un maraîcher. Il rejoint le Maquis Sologne de Robert Thénard le 12 août 1944 à Marcilly-en-Villette. Il tient alors la place du fusil-mitrailleur lors des embuscades. Il est aussi affecté à la cuisine du maquis.
Le 17 août 1944, il participe avec son fusil-mitrailleur à l’embuscade de Beuvronne au sein du groupe de René Faucheux. Le 19 août 1944, Georges Crespin protège l’entrée de Ménestreau-en-Villette avec son fusil-mitrailleur, près de la scierie de l’entreprise Renault. Il mentionne avoir vu des femmes tondues parmi les prisonniers du château de la Luzière à La Ferté-Saint-Aubin.
Dans la nuit du 23 au 24 août 1944, le maquis se sépare pour préparer une opération de nettoyage : Georges Crespin se positionne alors près du lieu-dit Gué de la Thas et de la ferme du Cercle. L’opération est annulée suite à l’arrivée de la colonne Leye. A l’annonce du repli, il doit se diriger, le 25 août, vers la ferme de la Bretèche, à Saint-Cyr-en-Val. Il est guidé par Jean-Marie Guillery puis par Amédée Bié. Georges Crespin et ses camarades rejoignent ensuite l’école des filles de Saint-Jean-le-Blanc, tenue par la femme de Pierre Georges. Ils arrivent enfin à Orléans le 26 août 1944.