Roger Emile Hippolyte CRIBELLIER
Général

- Naissance
- 27 avril 1908 à Combreux - Loiret - France
- Décès
- 20 décembre 1944 à Ellrich - Allemagne
Déporté(e) / Non rentré(e)
Histoire
- Métier avant arrestation
- Garde des Eaux et Forêts
- Arrestation
- 06/08/1944 à Seichebrières
- Lieux d'incarcération
-
- Orléans
- Fresnes
- Lieux de déportation
-
- Buchenwald
- Dora
- Ellrich
Biographie
Domicilié à Seichebrières, Roger Cribellier est garde domanial des Eaux et Forêts à La Bouillante. Le 10 septembre 1932, il épouse Blanche Madeleine Lisabeaut, couturière, avec laquelle il a trois enfants : Micheline, née en 1933, Jacques, né en 1936 et Claude, né en 1938. Roger n’est pas engagé dans un réseau ou un maquis, mais contribue de plusieurs manières à aider la résistance : emploi dans son triage de nombreux réfractaires au STO, transmission d’informations aux maquis et réseaux. Au début du mois d’août 1944, le secteur de Chambon-la-Forêt est en proie à de nombreuses arrestations et attaques de la part des Allemands. La commune de Seichebrières n’y échappe pas : une vingtaine de personnes sont raflées le 6 août 1944 au matin, pour se venger des résistants qui se cachaient en forêt, à Chambon-la-Forêt, et de l’altercation qui a eu lieu le matin-même. Roger Cribellier, proche du Maquis de Chambon-la-Forêt, est arrêté alors qu’il est en tournée de surveillance de son triage au lieu-dit « les Neuf Routes ». Interrogé sur la position du maquis, il ne révèle rien.
Il est alors incarcéré à la prison d’Orléans jusqu’au 10 août 1944, avant d’être transféré à celle de Fresnes. Le 15 août 1944, les Alliés approchant de Paris, l’occupant vide les prisons et prépare un convoi de déportation sur le quai aux bestiaux de la Gare de Pantin. Avec plus de 1650 hommes et 550 femmes, Roger Cribellier est déporté par « le dernier convoi ». Le train est arrêté le lendemain matin par un pont détruit sur la Marne. Les détenus vont traverser le fleuve à pied par des passerelles et rejoindre un autre train en gare de Nanteuil-Saâcy. Ils n’arrivent que le 20 août à Buchenwald, où Roger Cribellier reçoit le matricule 77845. Le 3 septembre, après une courte période de quarantaine, il est transféré au camp de Dora, comme 903 autres déportés du convoi du 15 août. Puis le 7 septembre, il est affecté à l’Aussenlager d’Ellrich-Juliushütte. Ce camp connaît les conditions de survie les plus extrêmes, le taux de mortalité y atteint les 85%. Roger Cribellier y meurt le 20 décembre 1944.
A propos de cette base de données
Cette base de données, non exhaustive, a été réalisée à partir des archives du Musée départemental de la Résistance et de la Libération de Lorris et des informations transmises par les familles. Elle regroupe les biographies des résistant(e)s et/ou déporté(e)s, né(e)s et/ou décédé(e)s dans le Loiret.
Les renseignements figurant sur ces notices biographiques peuvent être inexacts ou incomplets.
Vous pouvez contribuer à l’amélioration de cette base de données en nous transmettant toutes informations que vous jugeriez utiles ainsi que les documents pouvant compléter les remarques et commentaires (photographies, copies de certificats …) Nous procéderons, après vérification et dans les meilleurs délais, à sa mise à jour.
Merci de votre participation à cet indispensable travail de mémoire.
Télécharger la base au format Excel