Pierre Emile GALLIER

Biographie

Pierre Gallier est né d’un père agriculteur et d’une mère employée de ferme. Il n’est pas mobilisé en 1939 et va remplacer à la ferme familiale son frère René qui est lui mobilisé au sein du 113ème Régiment d’Infanterie. Pierre part avec sa famille sur les routes de l’Exode vers la Creuse alors que son père, vétéran de la Première Guerre mondiale reste à la ferme. La famille ne revient qu’après un mois et demi et apprend que René est porté disparu depuis le 9 juin 1940 après les combats dans l’Aisne. Son corps n’est retrouvé que le 4 mai 1941 à Concevreux dans l’Aisne.
Pierre dont l’importance est vitale pour la ferme n’est pas envoyé au Service du Travail Obligatoire en 1943. Il est témoin avec son neveu Claude désormais pupille de la nation, du largage d’un réservoir de bombardier allié. Il est également témoin du crash du bombardier américain B24 Liberator Heavy Date à Vrigny le 7 janvier 1944.
Il entre en Résistance début mai 1944 en rejoignant les effectifs du groupe de Nancray-sur-Rimarde, intégré dans le réseau Etienne Leblanc de Pierre Charié, dépendant du réseau SOE F Historian. Il participe au sabotage des wagons en gare d’Ascoux en juillet 1944 avec le soutien des SAS britanniques du Major Fenwick. Il participe à la réception de parachutages avec Gabriel et Félix Poulard sous les ordres de Pierre Charié.
Pierre Gallier ne participe pas aux combats de la Libération, devant s’occuper de la ferme à Bouilly-en-Gâtinais. Il trouve un emploi à la distillerie de Beaune-la-Rolande, puis devient chauffeur de car.