Pierre Henri Adelmar FLAMERY

Biographie

Pierre Flamery rejoint le 131ème Régiment d’Infanterie d’Orléans avec la classe 1935, le 15 octobre 1936. Renvoyé dans ses foyers le 15 novembre 1938, il est rappelé à l’activité le 21 août 1939. Il intègre le 118e Régiment d’Infanterie, avec lequel il est fait prisonnier le 19 juin 1940 à Laval. Il parvient à s’évader en novembre 1940 et rentre dans la clandestinité. En janvier 1943, il intègre les Forces Françaises de l’Intérieur avec le grade de sous-lieutenant.
Le 7 janvier 1944, il aide, avec Jean Goget, deux aviateurs américains près de Vrigny dont le B24 Liberator a été abattu. Il organise sous les ordres de Pierre Charié une équipe pour la récupération de parachutages. Il planifie des opérations destructions avec l’appui du lieutenant Studler de l’OSS qu’il héberge à son domicile. Il effectue, avec son groupe originaire de Nibelle, le sabotage de la gare de Boiscommun sur la ligne Orléans-Montargis. D’autres sabotages suivent : 21 juin 1944 sur la même ligne ferroviaire, 25 juin 1944 : pont des Beignets à Sury-aux-Bois sur le canal d’Orléans, 30 juin 1944 à Juranville sur la ligne ferroviaire Paris-Nevers puis le 13 juillet 1944 à nouveau sur le pont des Beignets.
Il prend le Maquis avec ses camarades le 8 août 1944 pour y rester environ 15 jours. Il s’installe dans le camp des Caillettes précédemment occupé par les SAS britanniques du major Fenwick. Il surveille avec ses camarades la route de Combreux sans voir passer de troupes allemandes. Il accueille les troupes américaines qui libèrent Nibelle. Après avoir effectué des patrouilles, lui et ses camarades s’engagent dans le 1er Bataillon de Marche du Loiret de Pierre Charié puis dans le 95 Régiment d’Infanterie le 1er octobre 1944. Il suit les cours de l’école des cadres en décembre 1944 puis est promu sous-lieutenant à titre définitif le 1er juin 1945.
Il est démobilisé en octobre 1945. Nommé lieutenant le 1er octobre 1950.