Raymond CORMIER

Biographie

En 1930, il épouse Alice Guerée, avec laquelle il a six enfants, dont Yves, encore vivant en 2023. Engagé dans la Résistance à partir d’octobre 1941, il est chargé par Marcel Breuille en juillet 1944 de participer à l’organisation d’un parachutage à Dammarie-sur-Loing. Le 30 juillet 1940, l’opératrice radio Lilian Rolfe est arrêtée, son poste émetteur saisi, ainsi que toutes les données concernant le parachutage de Dammarie-sur-Loing. Aucun des résistants n’étant au courant de l’arrestation, ils se rendent sur le lieu prévu du parachutage le 1ER août 1944 sans se rendre compte qu’ils sont encerclés par les soldats allemands. Robert Cormier parvient à s’échapper sous les tirs de balles et s’enfuit à travers les champs. Le lendemain, il se cache à la ferme des Henriat à Rogny-les-Sept-Ecluses, puis revient chez lui le 3 août vers 11 heures. Voyant passer un convoi allemand, il s’inquiète et part à vélo chez son camarade Raymond Thavelin, qui le rassure et lui dit de rentrer chez lui, où il est arrêté vers 13 heures par un agent de la Gestapo en civil. Tous les autres résistants ayant participé au parachutage sont arrêtés et emprisonnés au Château des Pralins à Nogent-sur-Vernisson. Transférés à Montargis, puis Orléans, ils sont finalement envoyés à la prison de Fresnes le 9 août 1944, puis déportés le 15 août 1944. Robert Cormier arrive au KL de Buchenwald le 20 août 1944, où il est libéré par l’armée américaine le 11 avril 1945.